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Sumerki

De Dmitry Glukhovsky, aux éditions Le Livre de Poche, 2009

Après avoir lus deux premiers tomes de la série Metro, j’avais envie de découvrir Glukhovsky dans une autre thématique que le post apocalyptique. Je n’ai pas été déçu dans la lecture de ce roman fantastique qui lie histoire, ésotérisme, superstition et suspense. Certaines pages font même penser à du Lovecraft, lorsque la santé mentale du personnage principal commence à vaciller dans le tourbillon des événements irrationnels qui s’enchainent.


A Moscou, Dmitry Alexeïevitch est un traducteur de textes techniques pour des sociétés. Malheureusement, le travail ne court pas les rues. Afin d’obtenir un nouveau contrat de la part de son agence, il accepte de traduire un texte en espagnol, langue qu’il ne maîtrise pas au mieux. Pourtant le texte proposé va le passionner, il s’agit du récit d’une expédition de conquistadors dans le Yucatán au XVIème siècle. Le mystérieux commanditaire remet les différents chapitres petit à petit créant chez Dmitry une addiction et des angoisses.


Le texte est très fort, avec des passages particulièrement profonds vers la fin du roman. Au-delà de la fiction, Glukhovsky introduit des thématiques philosophiques sur l’homme et sa relation avec la mort. Sumerki, crépuscule en russe, joue avec la peur de la fin du monde prévue par le calendrier maya en 2012. Même si ce roman demande un peu d’effort au lecteur, sa lecture est intelligente et enrichissante. Il mérite amplement le Prix Utopiales européen 2014.


La fin du monde selon les Mayas Les prédictions d'événements cataclysmiques pour le 21 décembre 2012 ont été largement relayées. Cette date, qui marque à l'origine la fin des 5 125 années d'un cycle du compte long du calendrier maya, a été interprétée par certains comme la fin définitive de ce calendrier.


Selon certains, le 21 décembre 2012 marquait la fin du monde ou une catastrophe similaire. Parmi les différents scénarios évoqués, on peut citer un maximum du cycle solaire ou une collision de la Terre avec un trou noir, un objet géocroiseur ou l'hypothétique planète Nibiru.

Au fur et à mesure que ces prédictions ont été médiatisées, de plus en plus de spécialistes de diverses disciplines ont expliqué en quoi ces annonces de changements reposaient sur des informations erronées ou des hypothèses irrationnelles.


Les mayanistes ont avancé que des prédictions concernant une catastrophe n'ont été trouvées dans aucun codex maya existant et que l'idée de la « fin » du compte long du calendrier maya en 2012 était une mauvaise interprétation de l'histoire et de la culture maya. Les astronomes ont qualifié ces prédictions de pseudo-science et ont fait remarquer qu'elles étaient contredites par de simples observations astronomiques.




Première phrase « Une question avant de m’endormir : où se trouve le rue Itzamna à Moscou ? A y réfléchir posément, il n’y a pas de place dans cette ville pour des avenues, des boulevards ou des esplanades baptisées en l’honneur de divinités mayas. »

Extrait « Plus je progressais dans ma lecture, plus j’avais l’impression d’être en présence d’un document hors du commun. Pour une raison qui me restait inconnue, j’étais convaincu de ne pas traduire un roman d’aventures du XVIIIe ou même du XIXe siècle laissé à mon intention par un plaisantin de mes amis. Ces feuillets, ces lettres, ces phrases, tout était authentique : le papier aux bords mal découpés, les différences entre les signes typographiés observés à la loupe, la langue économe, précise, militaire de la narration. »


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