Des Livres et Moi

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De Katarina Mazetti, aux éditions Babel, 1998

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Roman

Finalement, je me suis retrouvé dans « L’Amour est dans le pré ! » Je regarde parfois ce programme tv et le livre de Mazetti m’a fait penser à cette incompréhension, parfois, entre un individu de la ville et un agriculteur. Bien sûr, le roman ne se résume pas à ça, mais l’auteure prend deux personnes aux antipodes du lien social et observe l’évolution de leur relation. Est-ce que l’amour sera plus fort que tout ce qui les sépare ?

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De Amadou Hampâté Bâ, aux éditions Pocket, 1994

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Contes / Légendes

Magique. En quelques lignes, Amadou Hampâté Bâ nous embarque au cœur de la mythologie peul et sa poésie. Car le pouvoir de cette poésie ressemble à celui de ses héros, et transforme chaque élément minéral, végétal et animal en acteur d’un monde plus vivant que jamais. En cela, il mystifie les contes occidentaux dont même la magie semble être bien trop cartésienne. Dans ces contes, les limites temporelles, spatiales et spirituelles n’existent pas, elles sont magnifiées par le mélange de prose et de vers et une écriture sublime de ce conteur hors normes. Quel beau voyage.

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De George S. Schuyler, aux éditions 10/18, 1931

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Roman

Avec Black No More, plus jamais noir, on rentre dans un texte unique, Schuyler pointe de façon humoristique les contradictions du racisme. Ecrit dans les années 30 aux Etats-Unis, il révèle l’absurdité des logiques du suprématisme blanc basé sur la couleur de peau. Mais cette critique s’adresse à chacun, les blancs, les noirs, les métisses, les plus blancs que blancs, un délire que l’auteur assume jusqu’au bout, tout en décrivant les enchainements parfois mortifères de la bêtise.

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De Bruno Traven, aux éditions Cherche Midi, 1937

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Roman

Einstein a dit « si je devais emporter des livres sur une île déserte ce serait des romans de Bruno Traven ». Cet écrivain a le don de raconter des aventures, les héros sont souvent les indiens du Mexique, exploités et humiliés par les latinos, propriétaires des exploitations fermières. Traven est surtout pétri d’humanisme et d’empathie pour ce peuple qui se bat pour retrouver sa terre et sa liberté. « Tierra y Libertad » crient les péons révoltés dont on suit l’épopée sanglante pour abattre la dictature de Diaz.

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De Jean-Marie Blas de Roblès, aux éditions Zulma, 2019

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Roman

Un roman de Jean-Marie Blas de Roblès cela se lit comme déguster une très bonne gourmandise, une de celles que l’on dévore d’avance des yeux. On sait, que le lecteur y explore des saveurs inconnues et y savoure une écriture pleine de subtilités. Le rituel des dunes ne déroge pas à la règle pourtant l’écriture labyrinthique est parfois déroutante. Comme l’écrit lui-même l’auteur « Il n’y avait rien de plus facile que de tuer le Minotaure, c’était comme d’exécuter un bœuf dans son box : il suffisait d’obéir au labyrinthe, de se laisser porter par ses méandres ». Car tel est le secret du livre, ne pas forcément chercher à comprendre mais glisser de pages en pages.

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De Luis Sepulveda, aux éditions Points, 1994

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Roman

Sepulveda est un écrivain de grand talent, son écriture nous transporte rapidement dans l’après chute du mur de Berlin, ce que l’on a appelé la fin de l’Histoire. Pourtant, les vieux démons hantent encore les acteurs de la deuxième guerre mondiale, de la guerre froide, des guerres d’indépendance et des luttes internationalistes. Sepulveda mélange tous ces guerriers vieillissants et reclassés dans d’ultimes combats qui n’ont plus de causes pour continuer que celles des vieilles rancœurs.

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De Carlos Ruiz Zafon, aux éditions Pocket, 1993

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Roman

Je ne vais pas vous le cacher longtemps, je suis fan du regretté Carlos Ruiz Zafon. Après l’enchantement de la série du Cimetière des livres oubliés, j’entame avec bonheur le cycle de la brume, entre romantisme et fantastique. Même s’il me semble que cette saga s’adresse plutôt à un jeune public, je retrouve tous les plaisirs que procure son écriture dans ce premier tome. Un style tout en douceur qui met rapidement le lecteur en apesanteur. Les pages s’enchainent et je me dis que malheureusement elles sont désormais en nombre limité.

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De Iceberg Slim aux éditions de l'Olivier, 1969

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Roman

Troisième volet de la trilogie d’Iceberg Slim, Mama Black Widow nous entraine au cœur du ghetto noir de Chicago des années 40 à 60. Survivre à la misère, à la violence de la rue et celle de la police, au racket, à la prostitution est un challenge quotidien. Les plus forts et les plus malins tirent leur épingle d’un jeu où la haine entre blancs et noirs, née dans les champs de coton, atteint son paroxysme et dont l’Amérique paye encore, de nos jours, ce douloureux héritage.

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De Richard Wagamese, aux éditions 10/18, 2015

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Roman

Finir ce roman le jour de la fête des pères, c’est recevoir une belle claque, de celles qui vous font monter les larmes aux yeux. Car l’amour filial est au cœur de roman extrêmement puissant, un homme s’oublie dans l’alcool et lutte contre lui-même pour essayer, en vain, d’allumer une étincelle de fierté dans les yeux de son fils. Un combat, malheureusement perdu, bien avant la naissance de son enfant. Pourtant, le fils, malgré son jeune âge, a trouvé d’autres repères.

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De Laurent Binet, aux éditions Grasset, 2019

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Roman

Laurent Binet décrit une fascinante Uchronie qui bouscule les « a priori » de l’occidental que je suis. Et si c’était les Incas qui avaient envahi l’Europe, soumettant à nos peuples du vieux continent leurs lois et leurs Dieux. L’auteur met en place tous les éléments nécessaires à cette éventualité qui aurait certainement changé l’avenir du monde. Il n’est pas lieu de discuter de la vraisemblance des aléas historiques, mais de savourer les divers textes que propose Laurent Binet. Et sur ce point, j’ai été enchanté par les récits d’aventures et un peu moins par la chronique de l’Empire Occidental Inca.

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De Patrice Baluc-Rittener, aux éditions Atlantico, 2006

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Roman

Tout est plaisir dans la lecture de ce roman… retrouver ce que l’on ressent dans les vestiaires d’une équipe, les voyages en bus, les franches rigolades, les jours sans et la défaite, les jours de chance, et les victoires qui sont toujours les plus belles. Patrice Baluc-Rittener raconte une aventure humaine, l’espoir d’une équipe de rugby, comment le collectif se crée grâce aux solidarités face à l’adversaire. Ce sont des amitiés fortes qui naissent et des souvenirs, à jamais, au cœur.

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De Andrea H. Japp, aux éditions Le Livre de Poche, 2007

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Roman historique / Roman policier

Tous les ingrédients sont présents pour faire de Monestarium un excellent roman policier : un cadre original, personnages bien peaufinés, un scénario construit à la perfection, un style agréable et enfin une rigueur historique remarquable. On se laisse facilement entrainé dans ce début du XIVème siècle. Pourtant, étrangement, je n’ai pas été complétement emporté car il m’a manqué l’empathie, entre autres, avec le personnage principal, une sorte de connexion que j’ai eu, par contre, avec des personnages secondaires. Même, si les enjeux de l’intrigue m’ont laissé perplexe, j’ai passé un agréable moment de lecture.

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De Ildefonso Falcones, aux éditions Pocket, 2006

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Roman

Grande fresque moyenâgeuse de l’histoire catalane. Passionné par Barcelone, je suis entré sans difficulté dans ce roman, très épais, de Falcones. Dès les premières pages, on sent venir le tragique des événements, des hommes qui naissent et vivent sous l’arbitraire de leur leurs misérables conditions de vie, de leurs maîtres et de l’église. Arnau Estanyol, fils de serf fugitif, essaie de sortir de cette emprise avilissante par sa force et son intelligence, mais le poids des injustices féodales se dressent toujours contre sa volonté. Arnau est prédestiné au sombre destin, et le lecteur voit arriver les malheurs, de loin, ce qui gâche pour ma part ce bon roman.

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De Rabih Alameddine, aux éditions 10/18, 2013

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Roman

Un très beau roman, et pourtant parfois un peu de lassitude à la lecture. Sentiment très contrasté donc, le texte constitue un très beau chemin littéraire sous fond de drame de guerre au Liban mais le personnage principal, Aaliya, si forte et si intéressante soit elle, ne m’a pas provoqué d’empathie, malgré la sévère critique de la situation des femmes au Liban. L’héroïne, traductrice amateur, de grands textes, offre de sublimes citations. Elles ponctuent l’ensemble de l’ouvrage en de magnifiques invitations à découvrir les écrivains. Pour moi, ce sera Pessoa, que je n’ai jamais lu.

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De Olivier Bourdeaut, aux éditions Folio, 2015

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Roman

Ce livre me laisse une forte impression, entre la joie de suivre cette petite famille déjantée et la tristesse qui arrive forcément là où on l’attend mais qui s’exprime de façon magistrale. Car Bourdeaut nous accompagne vers l’échéance inéluctable, celle que l’on imagine depuis les premiers chapitres, mais il sait la masquer, l’effleurer, la rendre impalpable. La tragédie se cache sous l’extravagance, l’envie de vivre et les caprices. Ce roman est une ode à l’amour entre trois êtres voulant savourer chaque seconde.

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De Georges Perec, aux éditions Gallimard, 1969

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Roman

Qui connait un roman aussi abracadabrant ? La disparition, un bouquin hors du commun. Sans trahir qui disparut, l’inconnu plus qu’aucun autre vital dans un manuscrit a fui. Il fallait un grand art pour fourbir tout un roman sans ça !

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De Edgar Rice Burroughs, aux éditions Denoël, 1912

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Roman

J’ai découvert Edgar Rice Burroughs avec les aventures de John Carter et son voyage sur Mars. Désormais c’est le plus célèbre de ses héros, Tarzan, qui m’invite au cœur de la jungle. Cependant, à la fin du XIXème siècle, c’est une Afrique imaginée au prisme des fantasmes occidentaux qui est décrite, très loin des contes peuls d’Amadou Hampâté Bâ. Pourtant, malgré toutes les incohérences et les préjugés de cette époque, il me revient en mémoire, de façon nostalgique, les vieux films de Tarzan, en noir & blanc, avec Johnny Weissmuller. Burroughs, rejoint Jules Verne, grâce à ce don d’emmener le lecteur vers un ailleurs, fort plaisant.

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De Jim Fergus, aux éditions Pocket, 1997

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Roman

Très dur de sortir d’un tel roman et de commencer un autre ouvrage. La force de ce texte est de vous mener à vers une fin forcement tragique, de l’assumer depuis le début et de vous mettre tout de même une claque. Tout est tellement vrai dans cette fiction que le message n’en est que plus puissant. Le texte est ciselé dans un style limpide, à travers la forme de vieux carnets écrits par une femme que l’on voulait oublier. On se laisse très facilement envouter par cette histoire étonnante au cœur des grandes plaines américaines.

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De Douglas Coupland, aux éditions Folio, 2001

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Roman

Bienvenue dans le monde délirant de la famille Drummond. Une famille qui pourrait paraitre normale et pourtant même les belles-filles et le beau-fils se donnent le mot pour transformer toute les situations en catastrophes. L’écriture de Douglas Coupland nous projette au cœur d’une série américaine sans queue ni tête, mais au-delà de ce joyeux bordel, il réussit à faire passer au lecteur des messages forts sur notre société psychotique.

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De Brady Udall aux éditions 10/18, 2001

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Roman

En lisant les premières pages de ce roman, on sent immédiatement que ce livre va être un choc. La violence est omniprésente, pas celle des romans d’horreur ou des thrillers les plus torturés, mais celle, physique et morale, à laquelle est soumis l’enfant différent. Une violence d’autant plus cruelle, qu’elle brise tous les repères. Edgar Mint éprouve l’abandon, les humiliations, la méchanceté, la perversité, la peur,… pourtant son destin est de survivre.

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De Frédéric Beigbeder, aux éditions Grasset, 2009

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Roman

J’ai été touché par ce texte qui me parlait. L’histoire d’un homme qui pense ne pas avoir de souvenirs de son enfance et qui en recherche les raisons. Cette lecture m’a donné l’envie de revenir sur ma propre enfance à travers des cahiers, des dessins, des photos qui j’irais glaner dans la maison familiale. Comme pour l’auteur, des bribes de souvenirs et des images reviennent comme des flashes, on espère qu’ils ne sont pas perdus à jamais. La chance de l’écrivain est de savoir graver pour l’éternité son passé qu’il soit plus ou moins intéressant que celui de n’importe quel autre humain sur cette planète.

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De Kathy Falguera, aux éditions TDO, 2014

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Roman

Ce très joli roman initiatique est une ode à la nature et à l’Aude. A travers son texte, Kathy Falguera nous offre une balade au cœur des paysages contrastés que découvre son attachant personnage Colin Brunel, depuis les Corbières jusqu’aux plages. Ses pas nous amènent aussi à plonger dans les contes et légendes de ce pays où chaque grotte, chaque forêt ou cours d’eau et bien des lieux sont sources de mystérieux récits et rencontres.

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De Françoise Sagan, aux éditions Pocket, 1954

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Roman

Il me tardait de lire ce livre culte de Françoise Sagan, un livre qui allait faire scandale lors de sa sortie en 1954. On a toujours peur d’être déçu, ce n’est pas le cas, j’ai été séduit par une écriture simple, un style efficace et une profonde introspection. En effet, personnages,  scénario, situations, tout semble léger et pourtant ce petit roman est le dramatique exemple de l’insoutenable légèreté de l’être.

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De Antoine Vétro, aux éditions TDO, 2019

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Roman

Lire un roman d’Antoine Vétro, c’est, pour le lecteur que je suis, se retrouver en territoire connu, entre Narbonne et Gruissan. Je retrouve mes repères ou mes repaires, surtout celui de la librairie du 43 de la rue droite, même si, me semble-t-il, un petit « bis » la sépare de celle décrite dans le roman. Le huis clos, dans cette fameuse librairie narbonnaise, est l’occasion de dénouer un sordide fait divers. Les personnages déroulent cette étrange pelote, ils viendront à bout des derniers nœuds, et éclaireront une intrigue très étonnante.

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De Virginie Despentes, aux éditions Le Livre de Poche, 2017

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Roman

Comment ne pas savourer le début du dernier tome de la trilogie de Vernon Subutex. On attend des révélations sur cet anti héro contemporain mais aussi sur l’issue de ce vagabondage au cœur des personnalités, des sentiments et des ambitions qui se croisent. Pourtant cette euphorie va laisser place doucement à une noirceur palpable, une descente vertigineuse vers les profondeurs les plus obscures de l’esprit humain. Virginie Despentes offre un 3ème tome différent, dans son intention et dans sa construction, et nous prévoie une fin déroutante.

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De Pierre Raufast, aux éditions Alma, 2018

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Roman

Quand on finit un roman de Pierre Raufast, on a envie de dire comme pour M Cadbury (pour les plus anciens d’entre nous), vous ne pourriez pas les faire un peu plus long vos romans. Car dès que les deux cents pages sont avalées, comme les fameuses barres de chocolat, on reste sur sa faim ! Enfin, pour parachever un style, déjà délicieux, l’humour enrobe les faits les plus horribles, histoire de prendre du recul sur les guerres, parfois meurtrières, qui se cachent derrière les lignes de code informatique.

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De José Saramago, aux éditions Seuil, 2008

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Roman

Un éléphant d’Asie et son cornac sont entrainés, malgré eux, dans un périple de plusieurs semaines à travers l’Europe du XVIème siècle. Grâce à son talent d’écriture, Saramago retrace les péripéties, réelles et imaginaires, de cet étrange attelage dans un texte compact mais extrêmement agréable à lire. Les portraits des différents personnages sont croqués avec beaucoup de malice et de bienveillance malgré leurs faiblesses et leurs petites mesquineries.

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De Jean-Marie Blas de Roblès, aux éditions Zulma, 2010

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Roman

Je ne vous cache pas mon admiration pour l’écriture de Jean-Marie Blas de Roblès. Je retrouve avec beaucoup de bonheur son écriture et son style plein de grâce et de talent. On est embarqué immédiatement dans un voyage qui va au-delà de l’histoire proprement dite mais vers un texte que l’on lit juste pour le plaisir de lire, la musicalité et le plaisir qu’il procure. Cet écrivain est un virtuose, peu importe le scénario, même si celui-ci est l’alibi à la découverte d’un nouvel univers.

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De Dan Brown aux éditions Le Livre de Poche, 2017

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Roman

D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Dan Brown essaie de répondre à ces questions essentielles de l’Humanité. A travers le combat sans fin entre religion et science, il nous interpelle, finalement sur chacune de leur fonction fondamentale, expliquer l’univers et donner du sens. Il met en œuvre des forces extrémistes campées sur leurs positions et prêtent à tout pour éradiquer l’adversaire. Le professeur Robert Langdon est entrainé, contre son gré dans cette bataille. L’ombre de Gaudí, l’architecte qui a marqué l’architecture de Barcelone, par sa créativité, ses innovations techniques et sa relation au sacré plane sur cet ouvrage.

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De Laurent Gaudé aux éditions Actes Sud, 2018

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Roman

Une tragédie grecque en Afrique (ou peut-être ailleurs), une suite d’événements qui pousse les personnages à suivre, malgré le sang versé et les années perdues, leurs destinées, si destructrices soient-elles. Le texte est poétique, il retranscrit une légende qui traverse désormais l’espace et le temps. Laurent Gaudé est un fabuleux conteur, ses personnages sont des héros antiques qui vivent sur, ce qui semble être, un continent africain sublimé par notre inconscient collectif.

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De Pierre Daninos aux éditions Le Livre de Poche, 1954

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Roman

Il y a des livres que l’on relit avec plaisir. Écrit dans les années 50, Pierre Daninos compare deux peuples si différents et pourtant si proches, à peine un bras de mer, la manche les séparant. Même, si la caricature est un poil exagérée, les caractères des Français et des Anglais continuent à nous faire sourire. Pierre Daninos campe le personnage, so british, du major Thompson et pourtant amoureux de la France et d’une française. Cet explorateur, qui a rencontré les peuples les plus étranges du monde, est toujours fasciné celui qui vit de l’autre côté du Channel.

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De Jules Verne, aux éditions Le Livre de Poche, 1877

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Roman

Encore un roman plein de surprises de Jules Verne, pourtant il nous entraine non loin de France, en Ecosse. Mais cette terre est nourrie de légendes, d’êtres féériques bienfaisants et malfaisants ; Jules Verne s’appuie sur ces traditions et sur l’histoire réelle des houillères, les Indes noires, pour proposer un récit d’aventure, une romance et une description de l’économie de cette époque. Un mélange qui séduit rapidement.

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De Hubert Haddad, aux éditions Zulma, 1995

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Roman

Entre réalité et songe, Hubert Haddad nous entraine au cœur d’une quête d’absolu, celle d’un peintre que plus grand-chose n’atteint, à part l’obsession de son art. Son travail sur la couleur, la lumière et l’instant le conduisent à mélanger le conscient et l’inconscient dans une poésie de mots dont Haddad maitrise l’art.

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De Luis Sepúlveda, aux éditions Points, 1992

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Roman

Entre nous, je ne vais pas faire durer le suspense, gros coup de cœur pour cet auteur. Dès les premières phrases, on s’embarque pour l’Amazonie, on sent l’ambiance, les odeurs, les angoisses des hommes mais on sent aussi battre le cœur de cette sublime forêt. Elle possède une vie puissante et dangereuse capable de donner la mort aux hommes à chaque instant et sans état d’âme. Sepúlveda renforce notre immersion totale grâce à un style clair et faussement léger.

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De Arto Paasilinna, aux éditions Folio, 1975

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Roman

L’aventure est inhabituelle, un homme et un lièvre parcourent la Finlande au hasard des rencontres. Ce « road movie » littéraire orchestré par Arto Paasilina semble naitre d’une envie d’un lâcher prise total dans une nature sauvage, belle et dangereuse. Aucun objectif de vie pour Vatanen sauf celui, finalement primordial, d’être libre.

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De Carlos Ruiz Zafón, aux éditions Actes Sud, 2016

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Roman / Thriller

Quel sentiment étrange mêlé d’envie et de tristesse de voir se finir une saga romanesque qui m’a enchantée pendant quelques années. Dans ce 4ème tome de la série barcelonaise le Cimetière des Livres oubliés s’insère un thriller haletant dans l’histoire de la famille Sempere sur plus de 30 ans. Ce grand roman est un bijou pour tous les amoureux des livres. Il ne me reste plus qu’à  découvrir d’autres ouvrages de Carlos Ruiz Zafón.

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De Anna Enquist, aux éditions Babel, 1997

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Roman

Anna Enquist nous propose d’explorer la puissance de la musique et cette force, quasiment mystérieuse, de créer de l’émotion à travers les notes d’un instrument, en particulier le piano. Un sujet qui me touche particulièrement puisque mon fils joue de cet instrument et que je ressens cette magie, lorsque ces doigts s’emparent des touches. Mais l’auteure aborde surtout le sujet du côté musicien, et de l’attirance passionnelle pour l’instrument, une passion à la fois créatrice et destructrice.

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De Kate Mosse, aux éditions Le Livre de Poche, 2005

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Roman historique / thriller

Petit voyage à Carcassonne sur les traces du Labyrinthe de Kate Mosse. Un secret se transmet de génération en génération depuis l’Égypte ancienne. Un livre passionnant qui nous parle du Graal, des Cathares et de symboles. Les destins se croisent à plusieurs siècles de différences. Kate Mosse réussit un pari, extrêmement difficile, celui de ne jamais perdre le lecteur dans les méandres du temps. A lire absolument !

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De Pierre Raufast, aux éditions Folio, 2017

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Roman

J’apprécie énormément l’écriture de Pierre Raufast, elle me renvoie à un des mes auteurs préférés Jean-Marie Blas de Roblès. Autant dans le style simple et cultivé à la fois, que dans la folie douce qui habite chaque texte, ces deux écrivains m’enchantent. En ouvrant un livre de Pierre Raufast, on ne peut imaginer où il va nous entrainer, c’est un plaisir incroyable.

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De Aurélie Valognes, aux éditions le Livre de Poche, 2015

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Roman

Dès les premières lignes, on comprend que l’on va lire un roman très frais et qu’il n’y aura pas de prises de tête. Les situations abracadabrantesques entre personnages aux caractères bien marqués, occasionnent un sourire constant pendant la lecture. Aurélie Valognes captive le lecteur avec une écriture simple et efficace.

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De José Luis Corral, aux éditions Pocket, 2006

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Roman historique

Corral est au croisement de quatre auteurs qui m’ont ébloui. Il aborde le roman historique à l’instar d’Amin Maalouf, sans pour autant m’envahir d’émotions. Son récit est érudit, mais moins flamboyant que celui d’Umberto Eco. On vit une aventure épique, sans atteindre le talent de Ken Follet, et l’écriture sans parvenir à la violence de Tim Willocks. Pourtant Corral, signe une épopée chevaleresque à travers un texte abouti qui nous transporte dans les dernières années de l’Ordre du Temple.

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De Jim Harrison, aux éditions J'ai Lu, 2009

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Nouvelles

Cet ouvrage regroupe 3 magnifiques nouvelles : La fille du fermier – Chien brun, le retour, Les jeux de la nuit. Grâce à un talent incroyable de narrateur, Jim Harrison nous fait voyager d’un bout à l’autre des Etats-Unis, et particulièrement au cœur des paysages grandioses du Montana. Et à chaque fois, il nous parle de personnages qui ont un lien fort avec la nature. Des morceaux de vie, dont on ne connaitra jamais la fin et pourtant la magie opère.

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De Douglas kennedy, aux éditions Pocket, 2002

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Roman

Douglas Kennedy est le spécialiste des descentes aux enfers. Il nous propose, en général, un personnage auquel on s’attache malgré ses défauts, puis il fait exploser tous les pans de sa vie, par une mécanique implacable. Le chaos s’organise afin de détruire la vie de ce personnage et ne laisser aucune lueur d’espoir. Et je dois avouer que Kennedy a ce don de transmettre l’angoisse générée par cette spirale au lecteur.

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De Arturo Pérez-Reverte, aux éditions Points, 2012

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Roman

Avec Arturo Pérez-Reverte, on doit toujours s’attendre à un roman élégant et riche. Pour le coup, le lecteur n’est pas déçu, il n’est pas étonnant de le voir siéger à la Real Academia Española de las Lettras.

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De Milan Kundera, aux éditions Folio, 1984

Je pense être arrivé à mon 1000ème livre lu. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de relire ce roman de Kundera, porté au cinéma par la sublime Juliette Binoche et Daniel Day-Lewis. Se replonger dans L’insoutenable légèreté de l’être, c’est pour moi revenir à mes années d’étudiant et à la découverte choc de cet écrivain hors du commun. Plus romanesque que philosophique ou plus philosophique que romanesque, Kundera a l’écriture vraie, celle qui lie l’esthétique et le questionnement. Kundera est un génie.

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De Virginie Despentes, aux éditions Le Livre de Poche, 2015

Second volume de la trilogie Vernon Subutex, terminé. Les portraits défilent, décrits avec beaucoup d’acuité, et deux époques se percutent, démontrant la vie qui s’écoule inexorablement et les combats toujours d’actualité. Despentes nous happe dans sa saga romanesque exceptionnelle dont chaque chapitre interroge le lecteur sur notre société.   

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De Luke Rhinehart, aux éditions de l'Olivier, 1971

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Roman

Dès les premières pages, le lecteur comprend que Luke Rhinehart va nous entrainer dans une aventure hors du commun. Vers des rivages un peu fous où la raison et les sentiments n’ont plus leur mot à dire.

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De Marc Biancarelli, aux éditions Babel, 2014

Entre Corse et Italie au XIXème siècle, Marc Biancarelli délivre un roman cruel et sauvage de la vie dans des territoires reculés. La violence règne en maître afin de régler les différents, et pour son l’honneur, les pires atrocités sont commises.

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De Jean-Marie Blas de Roblès, aux éditions Zulma, 2017

C’est très difficile de parler des romans de Blas de Roblès, tellement ceux-ci sont riches ; riches dans le style, les émotions, la densité du langage. En effet, cet auteur développe une qualité de narration extraordinaire qui fait que le lecteur ne cherche plus à déceler le vrai du faux, mais est emporté par le récit.

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De Audur Ava Olafsdottir, aux éditions Zulma, 2007

Rosa Candida, c’est tout d’abord changer son rythme de lecture. Les personnages, les paysages et les situations sont des éloges à la lenteur. Pourtant, le lecteur est emporté dans un espace temps assez flou dont nous ne connaissons que le point de départ, et de façon générale l’Islande. L’écriture finement ciselé procure le plaisir d’une délicieuse pâtisserie.

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De Tim Willocks, aux éditions Pocket, 2006

Roman épique s’il en est. Des combats homériques, des amours, des trahisons, de grandes amitiés, l’horreur et l’humanité jalonnent cette histoire basée sur le siège de la forteresse des chevaliers de l’Ordre de Saint jean à Malte en 1565 par les troupes ottomanes. Une lecture qui s’apparente à un coup de cœur.

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De Mary Ann Shaffer & Annie Barrows, aux éditions 10/18, 2008

Ce roman épistolaire rafraichissant est une ode à la lecture plus qu’aux livres. A travers les correspondances des différents protagonistes se dessine l’image de la véritable héroïne du livre, une femme qui a vécu sa vie sans concession, échappant aux plus vils sentiments humains.

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De Jean-Christophe Rufin, aux éditions Gallimard, 2017

C’est mon 6ème roman de Jean-Christophe Rufin, et c’est toujours un plaisir de retrouver cette écriture vivante et entrainante. Le souffle épique et enivrant de l’aventure avec un grand A que j’avais découvert avec L’Abyssin m’a embarqué à nouveau.

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De Virginie Despentes, aux Le Livre de Poche, 2015

Les personnages s’entrecroisent dans ce roman détonnant. Autour de Vernon Subutex et d’un mythique héro du Rock, Alex Bleach, se jouent des destins d’hommes et de femmes engagés dans des morceaux de vies qui nous interpellent. Mais qui est Vernon Subutex sur lequel glisse les maux de notre siècle ?

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De Bret Easton Ellis, aux éditions Points 1991

Si on a l’habitude de lire des thrillers dans lesquels le héro est à la poursuite du psychopathe, dans American psycho on découvre peu à peu que Patrick Bateman, le personnage principal, nous conduit sur un chemin à contre courant.

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De Richard Adams , aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, 1972

Comment une histoire de lapins a-t-elle pu passionner plusieurs dizaines de millions de lecteurs dans le monde ? En fait, pour le savoir il faut lire Watership Down de Richard Adams. Au début, on se demande si l’on va réussir à avaler les 500 pages, puis petit à petit, on se laisse emporter par le récit.

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De David Lodge, aux éditions Rivages Poche, 1995

J’avais hâte de retrouver l’humour de David Lodge. C’est chose faite à travers les aventures professionnelles et amoureuses de Lawrence Passmore.

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De Romain Puértolas, aux éditions Le livre de poche, 2013

Ajatashatru Lavash Potel est un indien, un peu fakir mais surtout escroc, qui débarque en France pour acheter un lit clouté dans un magasin IKEA. A partir de là commence une succession d’épisodes rocambolesques qui le conduiront à travers l’Europe et la Lybie d’après Kadhafi.

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De Iceberg Slim, aux éditions Points, 1967

Dans ce 2ème opus de la trilogie du ghetto d’Iceberg Slim, on retrouve tout le talent de narrateur de l’écrivain. Un style incroyablement vivant et tonique anime cet ouvrage même s’il est moins puissant que Pimp.

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De Jules verne, aux éditions Le Livre de Poche, 1886

Je retrouve avec beaucoup de plaisir un des romans de Jules Verne. C’est encore un voyage extraordinaire à travers le monde grâce à des personnages étonnants.

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De Michel Houellebecq, aux éditions J'ai Lu, 2015

C’est un roman dont j’attendais peut-être trop. Je souhaitais aussi le lire hors de la tourmente médiatique qui a accompagné sa sortie.

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De Douglas Kennedy, aux éditions Pocket, 1997

Douglas Kennedy a le don de nous entrainer sur des parcours de vie où tout bascule. Le héros prend un chemin et celui-ci est sans retour, sans possibilité d’explication ou de pardon. L’auteur nous conduit sur les pentes de la tragédie, dans laquelle le destin ou les rencontres font dévier du chemin tranquille.