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Douce, douce vengeance

De Jonas Jonasson aux éditions Les Presses de la Cité, 2021

Doux, doux délire ! Voilà un roman rafraichissant entre Suède et Pays Massaï, dans lequel la vengeance est un plat que l’on vous sert chaud. En effet, chacun, à un moment donné de sa vie, a eu l’envie de se venger de quelqu’un. Faire subir à l’autre, une malencontreuse aventure qui nous donnera, si ce n’est réparation, du moins un peu de plaisir. Jonas Joannason, l’auteur du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, nous entraîne à nouveau dans une aventure des plus rocambolesques, dans laquelle se mélangent la folie, les coïncidences, les retournements de situations et des personnages incongrus.


Hugo Hamelin est un expert du marketing, affairiste et créatif. Alors qu’il se sent un peu trop dans la routine au travail, une expérience personnelle lui donne l’idée de faire de l’argent sur le dos des problèmes de voisinages, de familles, de tous ces tracas quotidiens qui pourrissent la vie du commun des mortels. En créant la société de Vengeance, il assouvit les pulsions rancunières de ses clients en délestant leurs portefeuilles. Le business est florissant jusqu’à sa rencontre avec un petit groupe de personnages plutôt étranges.


Merci aux Presses de la Cité pour l’envoi gracieux de ce livre.


Jonas Jonasson jongle avec talent sur la loi des catastrophes où comment en voulant rétablir certaines situations elles ne font que s’aggraver. Avec tous ce que l’on lit sur les réseaux sociaux, on peut se demander comment de telles sociétés qui vous aident à vous venger (en toute légalité) n’ont pas encore fleuri sur le web. Et vous, feriez-vous appel à Douce vengeance ?


Irma Stern (1894-1966) était une peintre sud-africaine. D'ascendance allemande et de religion juive, Irma Stern est née à Schweizer-Reneke en Afrique du Sud.

Au moment du déclenchement de la Seconde Guerre des Boers, ses parents retournent en Allemagne où ils vivent jusqu'en 1920. C'est en Allemagne qu'Irma Stern étudie l'art à l'académie de Weimar puis au studio Levin-Funcke et enfin avec Max Pechstein à partir de 1917.


Irma Stern est alors associée au mouvement des expressionnistes allemands et tient sa première exposition à Berlin en 1919. En 1920, elle revient sur sa terre natale et tient sa première exposition d'art moderne au Cap en 1922. Après un bref retour en Allemagne, elle s'installe définitivement au Cap, en Afrique du Sud, à partir de 1926. Elle passe cependant une partie de sa vie à voyager notamment à Madère, au Sénégal, à Zanzibar, au Congo belge, au Swaziland, en Espagne et en France.


Irma Stern peint de nombreux paysages et les gens qu'elle rencontre. Elle est l'une des premières artistes sud-africaines contemporaines à insérer dans ses peintures les habitants noirs d'Afrique du Sud.


En 1962, une grande rétrospective lui a été consacrée à Londres. Elle est décédée au Cap le 23 août 1966. Son œuvre fait l'objet de grandes rétrospectives en 1968 et, en 1971, le musée Irma Stern est inauguré dans sa maison du quartier de Rosebank.



Début du livre « Il ignorait qui était Adolf et n’avait jamais entendu parler de l’Autriche-Hongrie. Non pas que ce fût une grosse lacune. Homme-médecine dans un village reculé de la savane africaine, il laissa si peu d’empreintes dans la terre rouge et ferreuse qu’aujourd’hui plus personne ne se souvient de son nom. »


Extrait « Hugo envisagea également de planter une haie de genévriers à la lisière du terrain de son voisin. Seul inconvénient, il lui faudrait attendre une ou deux décennies avant de savourer sa vengeance, le temps que les genévriers aient suffisamment poussé. Mais alors, la haie serait dense, elle atteindrait jusqu’à 20 mètres. Ces arbres étant sacrément coriaces, ils feraient de l’ombre au voisin et à son potager pendant au moins cinq cents ans. »


Extrait « Lorsqu’il emprunta pour la première fois un escalier roulant, à l’aéroport de Nairobi, Ole Mbatian jura de ne plus se plaindre de quoi que ce soit de nouveau ou d’inhabituel. Imaginez donc, un escalier qui, dans une direction, avançait pour vous et qui, dans l’autre, vous laissait sur place, peu importe le nombre de pas que vous faisiez. Ole se représenta le dispositif devant sa propre hutte médicale, située depuis trois générations au sommet de la petite butte au fond du village. »

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