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ATOM[KA]

De Franck Thilliez, aux éditions Pocket, 2012

Dernier roman de la trilogie de Sharko et Lucie Hennebelle, deux policiers entrainés dans de sordides affaires de meurtres et de drames personnels. Une trilogie, dans laquelle Franck Thilliez, le génial metteur en scène fait monter la pression d’un cran. Les héros, malgré eux, iront du Canada au Brésil, des USA à la Russie, pour traquer jusqu’au bout de leurs limites physiques et psychologiques des individus dont le point commun est le mal absolu. Atom[ka] est le point d’orgue, dans lequel deux enquêtes angoissantes se chevauchent pour le plaisir du lecteur.

Pratiquement 30 ans se sont écoulés depuis la catastrophe de Tchernobyl, Sharko et Lucie Hennebelle sont confrontés à une mise en scène criminelle des plus étranges et sadiques. Côté personnel, les deux flics essaient de retrouver une vie « normale » après les drames qu’ils ont vécus, et pour les aider sur ce chemin, ils essaient de faire un enfant. Pourtant, l’horreur semble encore les rattraper dans leurs vies professionnelles et personnelles.

Un très bon roman, bien construit et bien développé car il tient le lecteur en haleine du début à la dernière ligne. Différentes histoires s’entrecroisent, resurgissent du passé, Sharko habitué à agir seul, à désormais besoin de son équipe, de sa hiérarchie et surtout de Lucie pour ne pas finir fou ou mort. Thilliez explore les esprits malfaisants afin de nous offrir le plus glaçant des polars.


Le 36, quai des Orfèvres est le bâtiment où se trouvaient le siège, l'état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire de la Préfecture de police de Paris. Attenant au Palais de justice de la capitale, il est situé au numéro 36 du quai des Orfèvres, sur l'île de la Cité, face à la rive gauche, dans le 1er arrondissement.

Tout au long de son histoire, ce lieu est associé aux grandes enquêtes criminelles, comme la poursuite de Jacques Mesrine par le commissaire Robert Broussard, celle de Guy Georges, et le suicide de Richard Durn.

Le bâtiment a été construit entre 1875 et 1880, sur les plans des architectes Émile Jacques Gilbert et son gendre Arthur-Stanislas Diet, à l'emplacement de l'ancien hôtel du premier président de la cour d'appel de Paris, qui fut détruit par l'incendie volontaire survenu lors de la Commune le 24 mai 1871, et qui détruisit également une bonne part du Palais de justice mitoyen. La Préfecture de police de Paris a donc dû quitter son ancien emplacement, et fut installée dans de nouveaux locaux, par Jules Ferry, dans une partie des bâtiments du Palais de Justice qui venait d'être reconstruit au 36, quai des Orfèvres.

La police s'y installe le 1er août 1913, sur un décret suivi d'un arrêté préfectoral émis par le préfet Célestin Hennion. À l'époque, les policiers se déplaçaient à cheval ou à vélo, et se faisaient narguer par la bande à Bonnot qui conduisait de puissantes berlines ; ce qui motiva les forces de l'ordre à se doter de nouveaux moyens. La police judiciaire du Quai des Orfèvres, menée à ses débuts par le magistrat Henri Mouton, se donne alors pour mission la répression des crimes et des délits.



Début du livre « Il faisait bon vivre dans cette ville d’Europe de l’Est où le printemps était doux. Tard dans la nuit, Piotr et Maroussia Ermakov s’étaient approchés de leurs fenêtres pour assister à un spectacle unique. A environ trois kilomètres, des couleurs bleues, orange et rouges très vives avaient mordu le ciel. Les voisins étaient unanimes et communiquaient par balcons interposés : le spectacle était magnifique. »

Extrait « Il porta les yeux vers Lucie, assise à sa place, sirotant son deuxième café de la matinée. Il les observait, elle, Bellanger. Ils pourraient former un si joli couple. Rien, dans leurs regards, ne trahissait une quelconque relation. Devenait-il complètement parano ? Il pensa à la façon dont il était retourné dans le lit, ce matin. Comme un mari infidèle. Avait-il le droit de lui cacher une telle vérité ? Plus le temps passait, plus il avait l’impression de s’enfoncer dans le mensonge. A qui appartenait ce maudit échantillon de sperme ? A quoi rimait ce début de coordonnées GPS, ce message incompréhensible, avec cette histoire de 20° coup ? »

Extrait « Les environs d’Ozersk, à une centaine de kilomètres de Tcheliabinsk, sont parmi les plus contaminés de la planète. Tchernobyl a été un problème, mais Ozersk est LE problème. C’est une véritable poubelle à ciel ouvert, ultra-contaminée, et qui accueille les déchets nucléaires provenant de la plupart des pays européens, y compris la France. Gribodova a été nommée là-bas pour trouver des solutions, mais tout le monde sait qu’il n’y en a pas. »

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