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Harari poursuit son exploration de l’humanité. Après Sapiens, un véritable coup de cœur, Homo deus interroge l’homme sur son avenir. Partant des dernières avancées en matière de technologie, de génétique ou de médecine, cet essai nous transporte au-delà de nos rêves ou de nos cauchemars les plus fous.

 

Harari s’appuie sur l’histoire de l’homme et sur sa poursuite insensée de l’immortalité. Une quête qui parait de plus en plus plausible compte tenu des progrès en médecine et en bio technologie. D’où finalement sa volonté de devenir un dieu vivant. En parallèle, l’homme crée, à travers les algorithmes, des monstres d’intelligence artificielle qui pourront peut-être un jour se passer de nous.

 

Cet ouvrage m’a paru moins passionnant que Sapiens, pourtant, il ouvre de véritables problématiques extrêmement inquiétantes. Même si les questionnements sur l’avenir de l’homme sont essentiels, Harari n’évoque, que très secondairement, une donnée essentielle, la destruction de notre environnement. Quoi qu’il en soit, une lecture très enrichissante vous attend.

 

Première phrase « A l’aube du troisième millénaire, l’humanité se réveille et s’étire, elle se frotte les yeux, l’esprit traversé par quelque affreux cauchemar revenant par bribes.»

 

Extrait « Tout cela est la faute de l’évolution. Depuis des générations, notre système biochimique s’est adapté de manière à accroître nos chances de survie et de reproduction, mais pas notre bonheur. Le système biochimique récompense les actions propices à la survie et à la reproduction par des sensations agréables. Mais ce n’est qu’une astuce éphémère pour nous motiver.»

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