📙 [Chronique] Un animal sauvage

De Joël Dicker, aux éditions Rosie Wolfe, 2024

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Il faut avouer que l’intrigue est une véritable horlogerie « suisse », chaque pièce vient s’emboiter pour emmener le lecteur vers un dénouement inattendu. Les personnages dont le passé se dévoile petit à petit façonnent un scénario qui aurait pu être simple sans ces caractères complexes. C’est une des forces de Joël Dicker, malheureusement, le style ne donne pas assez de puissance à l’histoire. Un manque de profondeur des idées et des dialogues qui nuit à ce roman. Je n’ai pas retrouvé ce petit plus qui aurait fait d’Un animal sauvage l’équivalent de l’Affaire Harry Quebert.

Dans une très belle banlieue de Genève deux couples et leurs enfants vivent ce qui peut paraître des vies très agréables. Les Braun, avocate et banquier, sont les voisins de Karine et Greg, vendeuse et policier. Même si le niveau des vie des deux couples sont assez décalés, une amitié se crée. Pourtant, le passé et les événements vont éclairer différemment les relations entre eux et pousser au paroxysme leur vraie nature.

Bon, je suis tout de même assez déçu par ce livre et surtout par Joël Dicker. Pour le coup, je n’ai pas grand-chose à dire de plus, désolé.

❓Avez-vous lu La vérité sur l’affaire Harry Quebert ?

Début du livre « 9 heures 30.

Les deux braqueurs venaient de pénétrer simultanément dans la bijouterie par deux accès différents. »

Extrait « Au sortir du café, Karine regarda Sophie s’éloigner. Elle contempla sa démarche, sa silhouette, ses cheveux qui ondulaient parfaitement, ses longues jambes joliment bronzées qu’affinait encore sa paire de talons. Karine se demanda alors si on pouvait admirer et détester quelqu’un pour les mêmes raisons : c’était la définition de la jalousie. »

Extrait « Arpad se mit alors à fouiller les tiroirs et les étagères, à la recherche d’un deuxième téléphone ou d’un deuxième ordinateur portable qui renfermeraient les secrets de Sophie. Mais il ne trouva rien. Soudain, son regard se porta sur une rangée de livres. Au milieu des manuels de droits et des codes de procédure, un livre d’art qu’il avait toujours vu sans le remarquer. Un ouvrage consacré au mouvement post-impressioniste dont Matisse avait la été la figure de proue : les Fauves. »