📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] New York
- jmgruissan
- il y a 3 jours
- 3 min de lecture
De Catherine Lacey, aux éditions L'Arbre qui marche, 2025
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Quoi de plus enthousiasmant que de visiter une ville en compagnie d’une amie qui vous raconte la vie dans son quartier, ses souvenirs et ses rencontres. La visite revêt alors un tout autre caractère, plus personnel, plus intime et donc rempli d’émotions. C’est cette balade proposée par Catherine Lacey aux éditions @larbrequimarche_editions qui nous permet de découvrir un autre New York, loin de la statue de la liberté que cette newyorkaise avoue ne pas avoir visitée, comme de nombreux parisiens qui ne sont jamais montés sur la Tour Eiffel. Une visite pleine de charme lors de laquelle on parle des gens, des appartements, des restos, des chansons et des librairies. Une belle idée que ce texte plein de saveurs, de petits plaisirs mais aussi de recommandations pratiques.
C’est donc parti, Catherine Lacey nous prend par la main et nous parle du mythe, car New York est aussi une légende urbaine. New York est autant une idée qu’une réalité mais les deux conceptions sont parfois antinomiques. Celle, entre autres, d’une ville où tout est possible pour ceux qui veulent conquérir le monde, mais ces derniers devront s’acquitter en premier lieu des loyers les plus chers du monde. Les rêves et les espoirs ont donc un coût très élevé, celui en dollars et celui en espoirs perdus. L’autrice nous rend cette ville qu’elle aime, attachante et unique, elle la juge aussi avec beaucoup d’objectivité.
Comme tout guide de voyage qui se respecte, le lecteur trouve aussi des chemins pour visiter cette ville, ce sont parfois des chemins de traverse, sur lesquels l’on peut déguster la meilleure street food, ou s’engouffrer dans une librairie historique.
J’ai adoré ce voyage, il m’a questionné : comment je fais découvrir ma ville à un ami ? On le promène essentiellement vers les endroits pour lesquels on a un attachement particulier. Souvent un lieu de souvenirs personnels, un restaurant que l’on aime bien, des boutiques plus discrètes et des quartiers moins connus. Tout un parcours, hors des guides conventionnels. Pourtant, ma ville d’enfance, même si ce n’est pas la ville la plus connue du monde, aurait une saveur particulière. Merci aux éditions @larbrequimarche_editions pour cette belle idée.
❓ Connaissez-vous New York ?

𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « New York est un archipel de 780 km² avec un bout de continent sur l’océan Atlantique. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « La version d’Empire enregistrée par Jay Z et Alicia Keys est l’équilibre parfait, formaté pour la radio, entre un standard du jazz fantastique comme New York, New York et tous les morceaux hip-hop au réalisme brutal comme Lighters Up. Les envolées vocales d’Alicia Keys sonnent comme l’hymne d’une vision romantisée (et aseptisée) de New York, tandis que les couplets de Jay Z personnifient pour la centième fois le mythe du petit gars parvenu au sommet après être parti de rien. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Pourquoi ne faudrait-il pas confier nos clés à un épicier ? Comme les concierges, ils voient tout ; ils connaissent nos habitudes, tard le soir, nos allées et venues, nos voisins et leurs secrets, leurs addictions, leurs aventures extraconjugales. Si nécessaire, on peut confier sa vie à son épicier. »
𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « J’ai toujours eu envie de visiter Ellis Island, ce lieu où tant de migrants se sont présentés pour se faire enregistrer avant d’entrer dans la ville, mais après deux décennies à New York, l’occasion ne s’est jamais présentée. Plusieurs de mes amis qui ont passé tout ou partie de leur vie ici sont dans la même situation, ils n’ont jamais visité notre attraction la plus célèbre, mais nous croyons tous sur parole ceux qui nous disent que l’excursion est émouvante et fascinante. J’irai un jour, promis. »
𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Fondée par trois amis en 1978 sur la 7e avenue, Three Lives & Compagny est partie s’installer au coin de Waverley et de la 10e Rue Ouest en 1983, dans une portion de West Village particulièrement pittoresque et chargée d’histoire. Edward Hopper, célèbre peintre américain de l’ennui citadin et de l’architecture, en a peint la devanture en 1927, quand l’espace était occupé par un drugstore. »
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