📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] Tokyo vice

De Jake Adelstein aux éditions Points, 2009

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Malgré tout le bien dit sur ce livre, je n’ai pas réussi à être embarqué par le récit. En premier,

je n’ai pas compris immédiatement que l’auteur parlait d’une expérience personnelle, et donc

il me manquait le fil conducteur entre les différents chapitres, l’expérience journalistique de Jake Adelstein au Japon. Pourtant sa vie semble assez originale dans son désir de travailler, quoi qu’il en coûte, en tant que journaliste au Pays du soleil levant. L’auteur retranscrit avec parfois humour son apprentissage des coutumes et des relations avec les Japonais. Peut-être, devrais-je le reprendre un jour.

Jake Adelstein est un jeune Américain passionné par le Japon. Il réussit à se faire embaucher par un des plus prestigieux journal et intégrer le monde très fermé du journalisme japonais. Il commence par écrire des articles sur les faits divers puis il explore les rouages de la société japonaise et, plus particulièrement, ceux du crime organisé.

Ce livre est un mélange de mémoires, de reportage d’investigation et de thriller. Car Tokyo Vice est bien plus qu’un simple récit de journalisme d’investigation ; c’est une plongée fascinante dans la culture japonaise, un témoignage de la complexité d’un Japon à la fois traditionnel et moderne. Pourtant, malgré toutes ces qualités, j’ai eu du mal à m’immerger.

❓Etes-vous fascinés par le Japon ?

𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « Vous supprimez ce article, ou c’est vous qu’on supprime. Et peut-être bien votre famille aussi. Mais on s’occupera de vous en premier, pour que vous appreniez quelque chose avant de mourir. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Les Japonais estiment qu’il existe un seul art de vivre, d’aimer, de procurer un orgasme, de s’astiquer le casque, d’enlever ses chaussures, de manier une batte de baseball, d’écrire un article sur un homicide, de mourir – et même de mettre fin à ses jours. Il y a une manière de faire – une manière parfaite – pour tout. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Un. Ne grille jamais tes sources. Si tu ne pas protéger tes sources, personne ne e fera confiance. Tous les scoops reposent le principe que tu protèges ton informateur. C’est l’alpha et l’oméga du journalisme. Trahit ta source, c’est te trahir toi-même. Si tu ne protèges pas ta source, tu n’es pas un journaliste. Tu n’es même pas un homme. »