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Le Palais de minuit

De Carlos Ruiz Zafon, aux éditions Pocket, 1994

Carlos Ruiz Zafon avait écrit ce cycle avant celui du Cimetière des livres oubliés et il était destiné à un jeune public. Mais après lecture du deuxième tome, même si les héros sont des adolescents, ce cycle a sa place pour tout public. Pourtant, pendant la lecture, il me venait parfois à l’esprit d’être dans une aventure du club des cinq. Heureusement, le style et l’atmosphère proposés par le talentueux Zafon subliment le genre. Toutefois, la dernière partie du roman s’éternise et laisse un peu place à l’ennui malgré un rythme élevé.


A Calcutta en 1916, un officier britannique sauve deux enfants d’une mort certaine, au prix de sa propre vie. Une force maléfique semble poursuivre ces deux nouveau-nés pour une raison qui nous échappe encore. Un enfant sera protégé par sa grand-mère, l’autre sera confié à un orphelinat. Ben, après 16 ans dans cette institution pour enfants abandonnés, va pouvoir sortir et voler de ses propres ailes. Son groupe qu’il a créé avec ses fidèles amis, la Chowdar Society, va être dissout. Dans le même temps, l’événement enclenché il y a 16 ans va le rattraper, sa fraternité va le soutenir et le protéger jusque dans les profondeurs démoniaques de la ville de Kali.


A l’instar des romans de Ruiz Zafon, l’aventure, le mystère et un univers toujours aussi fascinant sont au rendez-vous. Il en est de même pour l’écriture magnifique de l’écrivain qui compense quelques défauts. La lecture se poursuit souvent grâce au plaisir de déguster un beau texte plutôt que l’intérêt porté par l’histoire. Des sentiments contrastés qui ne me découragent pas de lire le dernier tome de la trilogie de la brume.


Calcutta ou Kolkata depuis 2001 (bengali : কলকাতা, hindi : कोलकाता) est une ville du Nord-Est de l'Inde. Capitale du Bengale-Occidental, située sur la rive gauche du fleuve Hooghly, Kolkata compte 4 399 819 habitants et son agglomération 14 millions, ce qui en fait la troisième agglomération du pays, après Delhi et Bombay, et la 14e au monde.


Le mot « Kolkata » vient du bengali, le nom de l'un des trois villages qui existaient au moment de l'arrivée des Britanniques.

Plusieurs explications existent quant à l'origine de ce mot dont « kalikātā » pourrait être une variation de কালীক্ষেত্র (kālīkhetra), « champ de la déesse Kali » ;

La forme anglicisée « Calcutta » était le nom officiel de la ville jusqu'en 2001, lorsqu'elle est devenue « Kolkata ».





Début du livre « Jamais je ne pourrai oublier la nuit où il a neigé sur Calcutta. Le calendrier de l’orphelinat St. Patrick’s égrenait les derniers jours de 1932 et laissait derrière nous un des mois les plus chauds de l’histoire de la ville des palais. »


Extrait « Je me souviens de cette journée de mai comme du premier signe de la tourmente qui allait s’abattre inexorablement sur nos destinées, s’amassant dans notre dos et grossissant à l’ombre de notre totale innocence, cette bienheureuse ignorance qui nous faisait croire que nous jouissions d’un état de grâce car, ne possédant pas de passé, nous n’avions rien à craindre de l’avenir. »

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