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Les élucubrations d’un homme soudain frappé par la grâce

D’Édouard Baer aux éditions Seuil, 2021

Je ne vais pas être très long pour la chronique de cette pièce de théâtre. Même si j’ai beaucoup d’admiration pour Edouard Baer et ses interventions souvent géniales sur les plateaux TV ou dans les films, ce texte ne m’a pas vraiment enthousiasmé. Un texte dont Edouard Baer a su agrémenté d’extraits issus de grands écrivains et qui malheureusement forcent l’écart de valeur.

Édouard Baer s’est enfui du théâtre dans lequel il doit jouer André Malraux. Il entre dans le théâtre d’en face et arrive sur scène face au régisseur et à un nouveau public. Partant du constat qu’il est vertigineux de jouer le rôle d’un si grand homme, il se lance dans des élucubrations à travers un long monologue empreint d’humour et d’absurdités en hommage à de grands personnage du théâtre et de la littérature.


Parfois truculent, trop souvent ennuyeux, je suis certainement passé à côté du texte. J’en suis fort déçu car j’ai toujours un grand plaisir à l’entendre. J’espère un nouveau rendez-vous plus enthousiasmant.


Début du livre « Sur la scène du théâtre, un décor qui évoque un bar de quartier ; en transparence derrière une vitre à la Edward Hopper, une façade d’immeuble parisien. Un homme habillé en régisseur installe des éléments de décor à vue. Il se dirige vers le bar où trône une affiche « Le Dernier Bar avant la fin du monde ». »


Extrait « Il y a des gens qui ont toujours cette sensation que ça ne va pas encore commencé, qu’ils sont en préparation. Leur vie est à venir… « Là je finis mes études, c’est dur, ça ne me passionne pas, mais bientôt je vivrai ma vie, j’aurai un bon métier… Là j’ai un métier qui ne me plait pas vraiment, mais bientôt ce sera fini, je serai à la retraite, ce sera bien. Là je suis à la retraite, je me fais chier, je ne travaille plus, mais j’ai repéré un cimetière qui a l’air génial… » Quand est-ce qu’on peut dire « je suis dans ma vie » ? »


Extrait « Un temps. Soudain une voix sort de la radio sur le bar et annonce Pierre Brasseur dans le texte de Boris Vian Je voudrais pas crever. Edouard enchaîne la suite du poème, puis se mêlent les voix de Jean Rochefort et de Jean-Louis Trintignant. S’ensuivent des allers-retours entre ces grandes voix et Edouard. »

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