Quadratura

Scénario de Chantal Alibert et dessin de Jean-Claude Golvin, aux éditions Passé Simple, 2018

Jean-Claude Golvin est un homme reconnu et estimé dans le monde de la recherche archéologique. Grâce aussi à ses formations d’architecte et d’archéologue, il reconstitue depuis des années les villes antiques. Mêlant ses expériences scientifiques au talent de dessinateur, les cités apparaissent à nos yeux de contemporains telles que les romains les avaient construites. Un véritable miracle dont j’avais été déjà le témoin dans « Pérégrinations dans l’Empire romain ». Désormais, ces villes s’animent de personnages et d’un scénario aux mystères orientaux.

Au début du IIIème siècle de notre ère, Caracalla règne sur l’empire romain. Mais cet empereur se créé de nombreux ennemis à causes de ses crimes. Entre autre, une organisation secrète la Lupa Nigra, qui jure de le mettre à mort. Pourtant Pyrame et ses enfants, qui n’ont de pas de rapport avec le tyran, sont aussi la cible de cette société secrète. Caius et Lucius enquête sur l’assassinat de leur ami Pyrame, entre Rome, Narbonne et Alexandrie.

Cette bande dessinée rassemble de grandes qualités dans le scénario, dans fond historique remarquable et dans le dessin des lieux des villes et des bâtiments antiques. C’est un plaisir de voir surgir les villas, les temples, les avenues des cités à jamais en ruine. Pourtant, un élément gâche le plaisir, et non des moindres, c’est le dessin, très amateur, des personnages qui n’est pas au niveau du reste de l’ouvrage. Un malheureux bémol qui ne m’empêchera pas de lire le tome suivant dès sa sortie.