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A l'Ouest rien de nouveau

En ce 11 novembre 2019, jour anniversaire de l’armistice de 1918, j’ai en mémoire ce magnifique livre de Erich Maria Remarque, A l’Ouest rien de nouveau, qui démontre l’absurdité de la guerre et plus encore celle particulièrement horrible de 14/18.


Dans ce roman, Paul Bäumer est un jeune allemand de 18 ans, qui a été soumis à un bourrage de crâne patriotique à l’école. Tous ses camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée impériale allemande.


Dès lors, ils découvrent les abominations de la guerre, les tranchées envahies de rats ou complètement détruites par les obus. Obligé de mûrir d'un coup à 18 ans, Paul remet en cause les références morales qu'on lui a inculquées et se demande comment, lui qui n'a jamais connu autre chose que la guerre, va pouvoir mener une vie normale une fois ce désastre fini.


La souffrance physique est poussée à son paroxysme, les corps sont dénudés et découpés, réduits en charpie par l'artillerie, la blessure espérée comme un billet de retour à l’arrière, cette fraternité dans la souffrance entre des hommes martyrisés qui, lors de leurs permissions, n’arrivent même plus à exprimer ce qu’ils vivent sur le front, car les gens de l’arrière sont incapables de comprendre ce qui arrive.


Un grand roman contre la guerre.

Le nom de la collection s'inspire de la devise de Montaigne, qu'il emprunte, dans le droit fil de la réflexion humaniste de la Renaissance, à Sextus Empiricus et qui traduit la modestie du savoir humain face à l'étendue infinie de l'objet du savoir.

Le logo représente une boussole et une étoile figurant l'étoile polaire.


Paul Angoulvent a souhaité une collection dont les volumes soient maniables et peu chers (12 F de 1941). Mais l'innovation n'est pas que technique et commerciale, elle est aussi éditoriale : chaque volume est envisagé comme un long article d’une encyclopédie totale imaginaire. Le lecteur est libre de se constituer la sienne en fonction de ses goûts, de sa curiosité, de ses besoins. Cette grande souplesse permet à la politique éditoriale de suivre de près les sujets d’actualité et les préoccupations du temps tout en proposant des rééditions le plus à jour possible.


Douze ans avant l'invention du livre de poche, Paul Angoulvent a pressenti que les éditeurs devaient s'adapter à un grand public de plus en plus soucieux de s’informer par lui-même et que le nombre d’étudiants ne va bientôt plus cesser de croître.


Les trois premiers titres sortent de l'imprimerie des Presses universitaires de France de Vendôme et sont tirés à 5 000 exemplaires chacun. Le premier titre est Les étapes de la biologie (Maurice Caullery, 1re éd. 1941)

Traduite en 44 langues et diffusée à plusieurs centaines de millions d'exemplaires, cette collection est riche d'un catalogue de plus de 700 titres régulièrement réédités et mis à jour, conçus pour le grand public par des spécialistes de chaque discipline.




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