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La caverne du pont d’arc / Narbo Martius la cité disparue

C’est toujours un grand plaisir de lire des bandes dessinées historiques qui ont un lien avec mon territoire, cette Occitanie que j’apprécie tant. La caverne du pont d’arc n’est certes pas dans l’Aude, mais le scénariste, Marc Azéma, vit dans le Narbonnais et j’ai la chance de connaitre cet archéologue de talent.


La deuxième BD évoque la cité narbonnaise, à son heure de gloire, pendant l’antiquité. Une très intéressante remontée dans le temps dont le passé florissant fait l’objet d’une mise en avant que depuis peu. Espérons, que le nouveau musée Narbo Via, nous révèle prochainement les détails de cette riche histoire.




La caverne du pont d’arc, scénario : Marc Azéma / dessin : Gilles Tosello, aux éditions Passé Simple, 2015


Pour se représenter la vie de nos ancêtres il y a 36 000 ans, nous possédons quelques indices archéologiques, les modèles scientifiques et surtout notre imagination. Marc Azéma nous entraine sur ces chemins pour révéler une préhistoire ancrée dans les faits archéologiques mais aussi empreinte de poésie et de magie. Laissons-nous embarquer.


Extrait « Il y a trente six mille ans, des hommes parcouraient l’ancien monde. On les appelle les Aurignaciens. Homo sapiens comme nous. Ils ne connaissaient pas l’écriture. Comme témoignages de leur existence, ils n’ont laissé que de rares vestiges de vie quotidienne et des images dessinées sur les parois des cavernes. »



Narbo Martius, La cité disparue, scénario : Jean Vernat / dessin : Gilbert Benedicto, aux éditions Imprimerie De Bourg, 2019


Narbo Martius, La cité disparue Une balade en bateau sur le canal de la Robine donne l’occasion à un grand-père d’évoquer le passé antique de Narbonne avec sa petite fille. Les conditions favorables de ce territoire ont permis aux Romains d’en faire un des plus grands ports de la Méditerranée. Pourtant, à la différence d’autres cités comme Arles, les vestiges ont pratiquement disparu, pourquoi ?


Extrait « Naro, Narbo, Narbonne… La filiation étymologique n’est guère contestée, aujourd’hui, entre l’eau et le patronyme de notre cité. Pourtant, au cours de ses premiers siècles d’existence, la cohabitation entre l’élément liquide et la ville ne va pas de soi. Cette relation s’apparente davantage à un mouvement de va-et-vient, d’attraction-répulsion ou plus exactement d’attraction-dérobade, tant l’eau a joué un rôle mouvant dans la fortune – bonne ou mauvaise – de la cité. »







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