Démons et merveilles

De Howard Phillips Lovecraft, aux éditions 10/18, 1955

Ce roman est une invitation à un voyage hallucinant, le lecteur quitte les sentiers connus du fantastique pour aborder les contrées du rêve de Lovecraft. Un voyage pour lequel le guide, lui-même, malgré sa grande connaissance des mythes des Grands anciens, traverse l’inconnu, fait des rencontres incroyables et finalement découvre que les chemins empruntés par sa quête le conduisent… mais non, je ne vais pas vous le dire.

Randolph Carter est un grand rêveur, il parcourt les royaumes des rêves et connait une partie de la géographie. Il a à cœur d’admirer cette belle cité du soleil couchant qu’aucun rêveur n’a jamais atteint. S’enfonçant dans le sommeil le plus profond, il rêve de Kadath l’inconnue.

Lire Démons et merveilles, c’est entrer de plein pieds dans les propres rêves de Lovecraft. Comprendre finalement l’importance des lieux de son enfance et leur histoire. J’ai relu cet ouvrage 3 fois, toujours avec le même plaisir de la lecture de descriptions extraordinaires.

Début du livre « A trente ans Randolph Carter perdit la clé de la porte des rêves. »

Extrait « En atteignant le milieu de son âge, il sentit que, progressivement, ses privilèges lui échappaient jusqu’à disparaitre à la fin complètement. Désormais, ses galères, après avoir passé les flèches d’or de Thran, ne pourraient plus jamais faire voile sur le fleuve Oukranos, ni ses caravanes d’éléphants cheminer dans le kled à travers les jungles parfumées où, sur les colonnes d’ivoire, dorment, intacts et fascinants sous la lune, les palais oubliés. »