top of page

George Orwell et 1984

  • jmgruissan
  • 1 déc. 2017
  • 1 min de lecture

Un extraordinaire visionnaire


1984 donne la description d'une dystopie totalitaire et pose le problème de la confiance, de la délation et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.


Parabole du despotisme moderne, conte philosophique sur le pire XXe siècle, le totalitarisme orwellien est très clairement inspiré du système soviétique, avec son Parti unique, son chef tutélaire objet d'un culte de la personnalité, son régime d'assemblée, sa confusion des pouvoirs, ses plans de productions triennaux, son militarisme de patronage, ses parades et manifestations « spontanées », ses files d'attentes, ses slogans, ses camps de rééducation, ses confessions publiques « à la moscovite » et ses affiches géantes. On peut aussi y voir des emprunts au nazisme, au fascisme et au stalinisme.


Beaucoup s'accordent pour saluer l'étonnante intuition orwellienne des mécanismes politiques et psychologiques du totalitarisme quand bien même Orwell ne l'a pas connu. D'autres montrent qu'Orwell « s'est trompé » et que « le tableau dépeint est faux » : « en réalité, Orwell n’a pas prédit la société post-capitaliste future, mais simplement exprimé comme nul ne l’avait fait auparavant la peur qu’a l’Occident du communisme. »


Pourtant, désormais, le présent semble lui donner raison tant les moyens de surveillance des êtres humains sont d'une terrible efficacité dans tous les objets connectés et les moyens de paiement. Au nom de la sécurité, l'homme perd tous les jours, du moins en Occident, une part de sa liberté au profit du système capitaliste.


Commentaires


Dernières publications
Tag Cloud
bottom of page