Villa Vortex

De Maurice G. Dantec, aux éditions Gallimard, 2003

Avec Dantec, on commence par l’horreur et on sait d’avance que ce sera pire au fur et à mesure des pages. On sait aussi que la lecture sera exigeante. Villa Vortex s’inscrit dans le chaos post soviétique des années 90, un maelstrom de rancœurs, d’autodestructions et de conflits qui annoncent les événements destructeurs du XXIème siècle.

Au début, la Préfecture est le théâtre d’un attentat, Kernal, jeune inspecteur meurt dans l’explosion, il raconte son histoire depuis la mort. Dès le début de sa carrière, il est confronté à un meurtre particulièrement odieux mais aussi très étrange. Mais ce n’est que le prétexte pour Dantec d’exposer ses obsessions.

L'intrigue policière des 600 premières pages et les autres enquêtes qui se croisent sont intéressantes. Les 200 pages suivantes, qui relèvent du roman d’anticipation, sont particulièrement difficiles d’accès avec des passages parfois incompréhensibles. Je vais reprendre des lectures un peu plus conventionnelles avant de lire à nouveau un roman de Dantec.