La disparition de Stephanie Mailer

De Joël Dicker, aux éditions De Fallois, 2018

Après L’affaire Harry Quebert, j’avais hâte de retrouver le dernier roman de Joël Dicker. On ne devrait jamais lire un livre avec un a priori positif ou négatif, cela perturbe le plaisir de la lecture. Et donc, en ma circonstance, les petits défauts qui passaient facilement dans l’Affaire Harry Quebert devenaient assez difficiles à supporter.

En 1994, le maire d’Orphea, station balnéaire des Hamptons et sa famille sont froidement assassinés. En 2014, Stephanie Mailer, une journaliste, rouvre le dossier et informe Jesse Rosenberg, l’enquêteur de l’époque, qu’il s’est trompé de coupable. Malheureusement, celle-ci disparait dans d’étranges conditions.

Finalement, l’histoire n’en finit plus de finir. Trop de rebondissements, trop de malheureuses coïncidences, trop de d’invraisemblances,…. Je reviens toujours à l’Affaire Harry Quebert qui m’avait transporté et peut-être attendais-je surement trop de ce roman. Pourtant, je vais certainement lire Le livre des Baltimore pour essayer de renouer avec Joël Dicker.

Extrait « Malheureusement, notre conviction allait se révéler exacte : le lendemain matin, mercredi 2 juillet, une ornithologue amateur qui se promenait à l’aube aux abords du lac des cerfs remarqua une masse flottant au loin, au milieu des nénuphars et des roseaux. Intriguée, elle prit ses jumelles. Il lui fallut de longues minutes pour comprendre. C’était un corps humain.»