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Metro 2034

De Dmitry Glukhovsky, aux éditions Le livre de poche, 2009


La suite de Metro 2033 ne déçoit pas, autant dans le style que dans le scénario, même s’il on a plus la découverte choc de ce monde souterrain qui survit après l’apocalypse. Glukhovsky a su s’emparer du fabuleux métro moscovite pour en faire un terrain d’aventures humaines qui côtoient le fantastique. Une véritable réussite.


Au cours de l’année 2034, la station Sevastopolskaya qui produit de l’électricité pour l’ensemble du métro n’a plus de nouvelles des autres stations. Les équipes de reconnaissance envoyées vers La Hanse ne sont pas revenues et le contact téléphonique est coupé. Deux hommes se portent volontaires pour essayer de résoudre cette angoissante énigme, dont Hunter, un impitoyable et mystérieux guerrier.


A la manière d’un Lovecraft, l’horreur et les monstres ne sont décrits que succinctement, laissant au lecteur toute son imagination pour entrevoir l’indescriptible. C’est la force de Glukhovsky. Qaunt à l’univers imaginé par l’auteur, il laisse entrevoir d’immenses zones à découvrir, ce qui nous promet encore de très bons moments de lecture.


Première phrase « Année 2034. Le monde gît en ruine. »

Extrait « La civilisation s’éteint. La mémoire de la grandeur passée de l’humanité se pare de fables pour devenir légende. Plus de vingt ans ont passé depuis que le dernier avion s’est arraché du tarmac. Les rails rongés de rouille ne mènent nulle part. Les grands projets architecturaux, jamais achevés, retombent en poussière. Les ondes sont silencieuses et les officiers des communications n’entendent que du bruit blanc quand ils balayent les fréquences sur lesquelles hurlaient jadis New York, Paris, Tokyo et Buenos Aires .»




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