top of page

Je suis pilgrim

De Terry Hayes, aux éditions Le Livre de Poche, 2012

Quand un livre de 900 pages vous attend, on espère que le style et l’histoire vont vous plaire. Et pour ce roman, Terry Hayes ne déçoit pas, les pages se tournent, les chapitres s’enchainent, et l’histoire vous happe sans vous laisser une chance d’en sortir.


De nos jours, des drames se jouent aux Etats-Unis et au Moyen-Orient, sans liens entre eux sauf un homme, un ex agent très spécial, qui n’existe pas. Un homme qui essaie d’oublier son passé mais qui va être finalement rattrapé par l’histoire, ses anciens partenaires et le 11 septembre.


Un rythme détonant servi par un scénario haletant, Terry Hayes réussit à tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Un petit bémol, quelques propos tenus par le personnage principal, sur certains pays, sont un peu limites. C’est largement compensé par l’amour de l’auteur pour la France qui transparait dans le texte. Un grand roman d’espionnage.


Première phrase « Il y a des endroits dont je me souviendrais toute ma vie : la place Rouge balayée par le souffle d’un vent brûlant ; la chambre de ma mère du mauvais côté de 8-Mile Road ; le parc d’une riche famille d’accueil, si grand qu’on en voyait pas le bout ; un ensemble de ruines, le Théâtre de la Mort, où un homme m’attendait pour me tuer. »

Extrait « Il était encore tôt, et tout était nimbé de la vive clarté qu’apporte la fraicheur matinale. J’avais vu ce spectacle maintes fois auparavant, mais j’en eus quand même le souffle coupé. Le sentiment de libération qui montait en moi depuis la nuit déborda, et je m’arrêtai sur le côté : être à Paris quand on est jeune et libre – ma foi, il n’y a pas grand-chose de mieux en ce bas monde. »




Dernières publications
Tag Cloud
bottom of page