Armada

De Ernest Cline, aux éditions Hugo Roman, 2015

Enthousiasmé par Player One, le roman culte de la culture geek écrit par Ernest Cline, j’étais impatient de lire Armada. J’ai retrouvé les codes de la pop culture des années 80, jeux de rôles, musique, films et donc ce qui m’avait littéralement emporté. Pourtant la potion magique a du mal à faire effet, dans ce livre aux chapitres, parfois, surréalistes de naïveté.

Dans l’Oregon, Zack Lightman, un jeune lycéen passe beaucoup de temps dans une boutique de jeux vidéo, le Star Base. Dans le jeu qu’il affectionne particulièrement « Armada », Il s’agit de détruire les vaisseaux extraterrestres venus envahir la terre et exterminer l’humanité. Il est un des meilleurs du monde à ce jeu. Pourtant, il souffre depuis sa prime jeunesse de la disparition prématurée de son père, ce qui fait de lui, un adolescent à fleur de peau.

On est bien loin de Player One, autant dans le style que dans l’histoire. Un peu déçu malgré quelques moments trop courts de véritables tensions qui, malheureusement, ne suffisent pas à enlever le petit goût amer laissé par ce roman.

Première phrase « Je regardais par la fenêtre de la salle de classe, rêvant d’aventures, quand j’ai repéré la soucoupe volante . »

Extrait « J’ai posé le carton par terre et je me suis mis à en extraire les livres de règles et les suppléments de jeux : Advanced Dungeons & Dragons, GURPS, Champions, Star Frontiers, Spacemaster… en dessous, il y avait les vieux carnets de parties de mon père : une bonne douzaine. Celui que je cherchais était tout au fond, là où je l’avais laissé plus de huit ans auparavant. Je l’ai examiné sous toutes les coutures : bleu, en mauvais état, cent vingt pages lignées. Du bout des doigts, j’ai frôlé ce nom que mon père avait tamponné sur sa couverture, un nom qui me hantait depuis sa découverte : PHAËTON . »