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Rien ne va plus

  • Roman
  • 4 nov. 2018
  • 2 min de lecture

De Douglas Kennedy, aux éditions Pocket, 2002


Douglas Kennedy est le spécialiste des descentes aux enfers. Il nous propose, en général, un personnage auquel on s’attache malgré ses défauts, puis il fait exploser tous les pans de sa vie, par une mécanique implacable. Le chaos s’organise afin de détruire la vie de ce personnage et ne laisser aucune lueur d’espoir. Et je dois avouer que Kennedy a ce don de transmettre l’angoisse générée par cette spirale au lecteur.


David Armitage est un scénariste qui vivote à Hollywood, des années de galère à essayer d’obtenir le contrat qui le rendra célèbre. Soutenu par sa femme et son agent, il obtient au bout de 10 ans, la chance de s’exprimer, il gravit en quelques mois, les plus hauts sommets du succès. Pourtant au zénith de cette brillante carrière, tout semble se liguer contre lui.


Douglas Kennedy possède une écriture addictive, un style très agréable et surtout le don de transmettre les émotions. Les livres « L’homme qui voulait vivre sa vie » et « Les charmes discrets de la vie conjugale » m’ont emballé bien plus celui-ci, mais le plaisir reste immense. A très vite pour le prochain.


Première phrase « J’ai toujours rêvé d’être riche. Je sais, ça doit avoir l’air idiot de dire ça, mais c’est la vérité et j’admets, j’admets.» »

Extrait « En tous cas, moi, je voulais pas du piston et je savais aussi qu’à Wall Street ils apprécieraient pas trop mon accent et mes origines prolos. Tandis qu’à L.A., je me suis dit que ce serait un bien meilleur terrain de jeu pour moi. C’est quand même la capitale mondiale du « j’écoute ton fric pas ta dialectique », que tu veuilles ou non. En plus ici, tout le monde se fiche que tu parles comme le fils taré de John Giotti. T’as un gros compte en banque, t’as une grosse bite. Basta. »




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