Mémé dans les orties
- Roman
- 15 déc. 2018
- 1 min de lecture
De Aurélie Valognes, aux éditions Le Livre de Poche, 2015
Dès les premières lignes, on comprend que l’on va lire un roman très frais et qu’il n’y aura pas de prises de tête. Les situations abracadabrantesques entre personnages aux caractères bien marqués, occasionnent un sourire constant pendant la lecture. Aurélie Valognes captive le lecteur avec une écriture simple et efficace.
Un octogénaire, aigri et acariâtre, s’amuse à se rendre insupportable auprès de ses voisines et surtout de Mme Suarez, la concierge de l’immeuble. Malheureusement, il perd goût à la vie avec la disparition de sa chienne Daisy. Pourtant, une fillette va bouleverser son existence de fond en comble.
Même s’il on retrouve beaucoup de bons sentiments, cette lecture apporte du bonheur, et finalement cela fait du bien. Que recherche-t-on en lisant, au moins du plaisir. Il est fort probable que je retrouve l’univers d’Aurélie Valognes dans quelques temps.
Première phrase « Avachi sur sa valise, Ferdinand Brun, quatre-vingt-trois ans, contemple, impuissant, son appartement qu’il quitte pour toujours. Lui qui déteste les déménagements. Lui qui déteste la vie en communauté. Lui qui déteste les gens. Comment en est-il arrivé là ? »
Extrait « Ferdinand est encore appuyé contre la porte, l’œil inquisiteur, quand on sonne à nouveau. Qu’est-ce que c’est que cette blague ? Le vieil homme ouvre violemment la porte. Là, sur le paillasson, une petite fille. Toute frêle, en salopette et marinière. . »

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