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Joyland

De Stephen King, aux éditions Le livre de poche, 2013

Stephen King explore l’univers des fêtes foraines dans lequel on retrouve les gens du voyage, leur mode de vie, leur parler, leurs mystères. Loin du monde des parcs à thème aseptisés, ces fêtes foraines offrent à Stephen King une belle opportunité pour intégrer une part de fantastique. Finalement, une part très infime mais qui donne du relief à ce roman sur l’apprentissage de la vie.


De jeunes étudiants trouvent un travail d’été dans une fête foraine, Joyland, près de Heaven’s Bay en Caroline du Nord. Parmi eux, Devin Jones, à la vie sentimentale compliquée, il intègre les équipes et se familiarise rapidement au mode de vie des forains. Pourtant, dès le début, les titulaires, dont la diseuse de bonnes aventures, informent le jeune saisonnier, qu’une âme en peine erre dans Joyland.


Stephen King déploie tout son talent de conteur et nous immerge rapidement grâce à son style. Au-delà du fantastique, Joyland est certainement aussi, un très bon roman initiatique. Devin Jones y fait le deuil d’un amour de jeunesse, rentre dans le monde du travail et y perd ses illusions d’enfant. Du grand frisson mais pas seulement dans la Maison des Horreurs.


Stephen King Né en 1947 à Portland (Maine), Stephen King a connu son premier succès en 1974 avec Carrie. En une trentaine d’années, il a publié plus de cinquante romans et autant de nouvelles, certains sous le pseudonyme de Richard Bachman. Il a reçu de nombreuses distinctions littéraires, dont le prestigieux Grand Master Award des Mystery Writers of America pour l’ensemble de sa carrière en 2007. Son œuvre a été largement adaptée au cinéma.


Première phrase « J’avais une voiture, mais au cours de cet automne 1973, je suis allé à Joyland à pied presque tous les jours depuis le petit gîte de bord de mer de Mrs. Shoplaw où je logeais à Heaven’s Bay. »

Extrait « Elle m’emboîta le pas. « Dans ton avenir, il y a une petite fille et un petit garçon. Le petit garçon a un chien.

- Un Chien Gentil, je parie. Probablement prénommé Howie. »

Elle ignora mes efforts pour tenter de garder un ton léger. « La fillette a une casquette rouge et une poupée. L’un des deux a la vision. J’ignore lequel. Cela me demeure caché. »

J’ai à peine entendu cette partie de son boniment. Je pensais à sa révélation précédente, délivrée avec son accent de Brooklyn : Celle-là est dans son passé.»


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