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L'eau dort - 1

De Glen Cook, aux éditions L'Atalante, 1999

La saga de la Compagnie Noire continue avec un nouvel annaliste. C’est une constante, depuis des siècles, les faits et gestes de cette armée de mercenaires sont consignés dans des annales. Pourtant, après avoir combattu sur l’ensemble du monde connu, la Compagnie est désormais à la recherche de son origine. Une quête qui cache de nombreuses zones d’ombres et de multiples dangers.


A ce jour, l’annaliste se nomme Roupille. Les quelques derniers membres de la Compagnie noire se cachent à Taglios et sont traqués par les troupes régulières. Leur espoir est de trouver une solution pour délivrer le gros de la troupe emprisonnée au-delà de la Pierre scintillante. Volesprit règne, en sous main, sur le royaume et cherche à réduire à néant toute trace de rébellion. Pourtant, ces quelques individus déterminés provoquent le pouvoir en place et inscrivent, chaque jour, sur les murs de la cité : L’eau dort.


Il y a toujours un temps d’adaptation dans la lecture des annales de la Compagnie noire. En effet, Glen Cook change son style de narration quand l’annaliste est différent. Normal, me direz-vous, mais cela oblige le lecteur à revoir ses repères. Malgré des longueurs, certes nécessaires, on avance dans ce nouvel opus, moins flamboyant que certains épisodes précédents. Espérons que le souffle épique revienne.


La Compagnie Noire est une troupe de mercenaires dont l'histoire, relatée dans ses annales, s'étend sur près de quatre-cents ans. Elle vaque de par le monde depuis sa création en se vendant au plus offrant, capable de s'installer parfois dans une contrée des dizaines d’années ou bien pour une très courte durée. Elle ne recrute que rarement, et à la condition que le postulant ait rompu avec son passé, ses drames personnels, etc. La Compagnie est considérée par ses soldats comme un refuge, mais aussi comme une famille qu'on ne peut plus quitter après l'avoir intégrée.


Première phrase « En ce temps-là, la Compagnie noire n’existait pas. Je le sais pour l’avoir appris par des lois et des décrets. Mais je ne me sentais pas pour autant privée de substance. »

Extrait « On m’appelle Roupille. J’étais une enfant renfermée qui se réfugiait dans ses songeries le jour et dans ses cauchemars la nuit pour échapper aux horreurs de son enfance. Dès que j’avais quelques minutes de loisir, j’allais me blottir dans ce lieu douillet tout au fond de moi. Le Mal ne pouvait m’y atteindre. Je ne connaissais aucune cachette plus sûre jusqu’à l’arrivée de la Compagnie à Jaicur. »


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