Autre-Monde Oz

De Maxime Chattam, aux éditions Le Livre de Poche, 2012

5ème tome de la saga Autre-Monde de Maxime Chattam, une apocalypse environnementale a changé toute la donne sur notre terre. Les enfants et les adultes survivants s’opposent sur notre planète soumise à d’étranges phénomènes, pour la plus part dangereux. L’Alliance des Trois revient du Canada, où Entropia avance avec son lot de malheurs. Les pans vont-ils contrer le chaos rampant ?

Rien ne semble pouvoir arrêter Entropia, ce magma mortifère composé de toutes les pollutions du monde moderne. C’est Ggl, avec ses tourmenteurs, qui mène cette horde dévastatrice. Ambre propose de partir à la recherche du deuxième Cœur de la Terre, sauf qu’il se trouve de l’autre côté de l’océan, en Europe. Grâce aux Kloropanphylles, ils partent à bord de la plus grande nef de ces nouveaux temps, avec 1000 compagnons, direction la France et plus précisément Paris, ou ce qu’il doit en rester.

Les péripéties de l’Alliance de Trois continuent sur terres européennes, pourtant au bout du 5ème tome, le mystère reste toujours obscur sur le cataclysme qui a bouleversé notre planète. Les préoccupations environnementales de Maxime Chattam sont de plus en plus prégnantes et l’ensemble des faits semble montrer une lutte des forces naturelles contre une pollution sans limite de l’homme. Malgré l’adversité, les déboires des Pans, une lutte inégale, les désillusions, Maxime Chattam essaie de nous donner le fol espoir que tout peut changer. Maxime Chattam nous met devant nos propres responsabilités devant la dégradation de notre planète.

Romans composants la saga

Premier cycle

1. L'Alliance des Trois

2. Malronce

3. Le Cœur de la Terre

Second cycle

1. Entropia

2. Oz

3. Neverland

4. Genèse

Hors cycle

1. Ambre

Première phrase « Rhonda tira sur sa cape vert foncé pour masquer ses flancs meurtris. Elle ne voulait pas que les gardes de la porte nord se précipitent pour l’emmener à l’infirmerie. Son message était trop important pour attendre. »

Extrait « Bien des espoirs reposaient dans ses petites bibles. Dont celui de ne pas rompre le lien avec les leurs. Car tous ceux qui partaient savaient que c’était peut-être pour un aller sans retour. Personne ne se faisait d’illusions. Ils s’en allaient par de-là l’Océan, vers des terres inconnues, pour plusieurs mois, peut-être des années.Et même s’ils devaient revenir un jour, ce serait en adultes.C’était probablement ça le pire. »