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Erectus

De Xavier Müller, aux éditions XO, 2018

« Revenir à l’état sauvage ». Cela pourrait ressembler à une énième revisite de l’apocalypse zombie, mais Xavier Müller nous propose un cauchemar planétaire basé sur des faits scientifiquement envisageables. La régression d’espèces s’est produite et montre que certains gènes endormis peuvent resurgir. Comment ? C’est l’objet de ce livre extrêmement addictif dont on savoure chaque chapitre.


En Afrique du Sud, dans une petite réserve, un étrange animal est découvert. Il s’agit d’un éléphant à 4 défenses. Peu de temps plus tard, une spécialiste française Meunier identifie cet animal comme un Gomphotherium un ancêtre de l’éléphant. Un prélèvement d’ADN est fait, il montre qu’un mystérieux virus a fait régresser cet animal, le Kruger. Ce qui semble être au départ un canular qui circule dans la communauté scientifique devient rapidement le pire des cauchemars quand on s’aperçoit que ce virus se propage au monde végétal et à l’espèce humaine.


Le roman aurait mérité des « fins » moins abruptes ou des tomes supplémentaires car le sujet est très original et cinématographique. Dommage pour ce manque d’ambition qui m’a laissé un peu sur ma faim malgré tout le bien que je pense du livre. Mais Xavier Müller cache t’il bien son jeu ? Certains éléments le laissent penser. Alors amis lecteurs, espérons le.


Homo Erectus est une espèce éteinte du genre Homo, qui aurait vécu en Asie entre environ 1 million d'années et 140 000 ans avant le présent.


Avant les années 2000, le taxon incluait également des fossiles africains, aujourd’hui attribués par la majorité des chercheurs à Homo ergaster, bien que d'autres préfèrent rester fidèles à l'ancienne appellation.


Première phrase « Petrus-Jacobus Willems était sur le point d’entamer sa dernière ronde quand l’alarme se déclencha, brisant la torpeur de cette journée d’été ; un son aigu, à la limite du tolérable. Chaka, la chienne, émit un grondement qui se transforma en gémissement. »

Extrait « La piste qui avait mené Anna dans la région de Kaimama, en Nouvelle-Guinée occidentale ; aboutissait enfin. Deux ans d’efforts acharnés, de sacrifices, deux ans de faux espoirs, de découragement et de nouveaux départs. Avec son équipe, ils avaient bien exhumé d’autres fossiles d’animaux régressifs. Anna en aurait mis sans main au feu, mais seulement à l’état fragmentaire, sans preuve irréfutable. Des indices, comme les cailloux du Petit Poucet, qui l’avaient conduite à ce dinosaure à plume bien trop jeune – selon ses éminents collègues – pour avoir existé ! »


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