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Bourbon Kid

De Anonyme, aux éditions Le Livre de Poche, 2017


7ème tome du délire jubilatoire d’un auteur anonyme. Cet ovni littéraire continue de me fasciner par « un grand n’importe quoi » qui est tout de même très addictif grâce à des personnages caricaturaux, des situations inimaginables, un style cru et débordant d’humour et un scénario issu d’une imagination sans contrôle. Bref, un roman qui se lit comme on regarde un film de série B, le génie en plus.


Les tueurs psychopathes réunis sous le nom de Dead Hunters se croient invincibles. Mais le premier assassin de tous les temps, Caïn veut les éliminer. Pour cela, il bénéficie d’une intelligence hors normes et d’un groupe d’amis peu fréquentables, les 4 cavaliers de l’apocalypse. Son plan prend forme et se met machiavéliquement en œuvre, mais le plus dangereux des Dead hunters reste introuvable, le Bourbon Kid. Toutes les forces maléfiques sont en ordre de bataille, et la fin du monde n’a jamais été aussi proche.


Bon, avouons que l’on n’a pas rendez-vous avec un style éblouissant, ni avec une littérature de prix Nobel, ni avec des questions philosophiques profondes. Pourtant, les situations les plus absurdes, les gerbes d’hémoglobine et les répliques cinglantes font que l’on est happé par l’action et finalement les pages se tournent sans que l’on s’en aperçoive. Vivement Que le diable l’emporte !



L’auteur Anonyme A l’occasion de la sortie de Bourbon Kid aux éditions Sonatine, l’auteur du Livre Sans Nom parle de son nouveau roman dans une interview. Anonyme depuis le début, l’auteur des aventures du Bourbon Kid, du Pape et de l’Iroquois, avoue que n’étant pas très sociable, cette position lui convient parfaitement.


A noter toutefois, que l’anonymat complique parfois les choses lorsque les producteurs de cinéma contactent son agent pour discuter de l’adaptation au grand écran du Livre Sans Nom ! Mais le projet est sur la bonne voie et le tournage devrait pouvoir démarrer prochainement. Le cinéma est une part majeure de ses écrits, du policier au western en passant par les films de genre, Anonyme s’inspire de scénaristes comme Aaron Sorkin, Shane Black, Quentin Tarantino, Brian Helgeland ou encore Sylvester Stallone.


Avez-vous eu peur à un moment dans l’écriture du Livre Sans Nom – votre premier roman – que ce mélange des genres soit un handicap à la publication du livre  ?


- Anonyme : J’étais absolument certain lors de la rédaction que les éditeurs allaient le rejeter et, bien évidemment, ils l’ont fait. Mais je me souviens de ce moment vers le milieu du livre où j’ai décidé d’y ajouter des vampires. Pendant un bref instant, je me suis dis que si je faisais cela, je ne serai jamais publié. Puis je me suis rappelé que j’essayais d’écrire quelque-chose d’unique et d’original donc je suis passé outre et je l’ai fait.


Présent sur les réseaux sociaux, cela lui permet de garder contact avec ses lecteurs, dont les demandes influent parfois ses choix.


Pensez-vous abandonner le Bourbon Kid ou Psycho Killer pour créer un autre personnage ?


[if !supportLists]- [endif]Anonyme : Après chaque livre mettant en scène le Bourbon Kid, je me dis toujours que j’écrirai plus jamais sur lui et quelques mois/années plus tard, une idée surgit et je débute l’écriture d’un nouveau livre. La seule façon d’arrêter d’écrire sur ces personnages serait de les tuer.

Début du roman « Sanchez détestait les karaokés presque autant qu’il détestait écouter des gens bourrés chanter. Il détestait aussi les réceptions de mariage, et pourtant, pour la première fois de l’histoire de Santa Mondega, le Tapioca en hébergeait une. Si Sanchez avait accepté qu’un événement aussi pénible ait lieu dans son bar, c’était uniquement parce que les heureux mariés, Dante et Kacy, étaient ses amis. Et surtout, Flake lui avait assuré qu’un mariage serait excellent pour les affaires. »


Extrait « En apprenant que son vieil ami Elvis l’attendait peut-être en bas, Sanchez fut tellement surpris qu’il cessa malencontreusement de contracter son sphincter. Il répondit donc à l’annonce du retour d’Elvis par un bruyant plouf accompagné d’un pet de cinq secondes qui n’était pas sans rappeler un barrissement d’éléphant. L’effluve nauséabonde irradia alors des toilettes était un supplément sournois.Beth se remit à crier à travers la porte :

- Bon sang, Sanchez, qu’est-ce que tu as mangé ? »




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