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Rahan - Le mariage de Rahan

Scénario de Roger Lécureux et dessin de André Cheret, aux éditions Lécureux, 2009


Quel plaisir de retrouver cette BD culte pour ce qui ont connu Pif Gadget. Le fils adoptif de Craô m’a fait voyager dans une préhistoire, certes en dehors des canons de l’archéologie moderne, mais extrêmement captivante. Car si Rahan n’est pas vraiment l’homme de Tautavel, il a réussi à m’intéresser à cette période de l’histoire de l’humanité. A la lecture de cet album, il ne me manquait plus que le collier de griffes de tigre à dents de sabre pour revenir quelques dizaines d’années en arrière, car mon regard était toujours celui de mes 11 ans.


Rahan veut atteindre la tanière du soleil. Pour cela, il grimpe sur les sommets les plus hauts, traverse les déserts de glace et de sable, affronte les tempêtes et les clans les plus cruels. A bord, d’un frêle radeau, il aborde ce qui lui semble être enfin la tanière du soleil.


Quand arrive la fin de l’album, j’ai une seule envie, c’est lire le prochain tome. La magie a donc opéré comme dans mon enfance. Je suis à nouveau séduit par ce côté un peu kitch de cette bande dessinée qui traverse le temps aussi bien que les âges farouches.


Rahan, fils des âges farouches, est une série de bande dessinée française scénarisée par Roger Lécureux et illustrée par André Chéret. La série apparaît le 3 mars 1969 dans le premier numéro du journal Pif Gadget.


Les aventures de Rahan se déroulent dans une version imaginaire de la Préhistoire où les Hommes, « Ceux qui marchent debout », côtoient les dinosaures et survivent en affrontant les bêtes sauvages. À la mort de ses parents, tués par des goraks (des tigres à dents de sabre), le jeune Rahan est adopté par le clan du Mont Bleu, au pied d'un volcan endormi. Son père adoptif, Craô le sage, lui enseigne la générosité, le courage, la ténacité, la loyauté et la sagesse.


Un jour, le Mont Bleu entre en éruption. Juste avant de mourir, Craô le sage transmet à Rahan son collier de griffes, celles-ci symbolisant les qualités humaines qu'il lui avait enseignées, et dont Rahan devra faire preuve tout au long de son existence.

Désormais, seul survivant de son clan, Rahan erre à travers de nombreux territoires et se forge une solide expérience en matière de chasse et de survie. Par défi, le jeune homme s'empare d'une arme appartenant à un clan ennemi, un coutelas blanc en ivoire qui ne le quittera quasiment plus.



Avec pour toute arme son coutelas, il affronte souvent des bêtes sauvages (notamment des fauves) et ponctue ses victoires par un cri de triomphe (« Raaahaa ! »), les bras levés. Résolvant bien des problèmes et des mystères, Rahan est toujours à l'écoute des hommes qu'il rencontre sur son chemin. Fin observateur de la nature, il transforme souvent ses observations en inventions, qu'il n'hésite pas à partager avec ses congénères. C'est ainsi qu'il invente de nombreux pièges, mais aussi l'aiguille et son chas, le principe du monte-charge ou encore l'hameçon, ceci n'étant que quelques exemples parmi bien d'autres. Il poursuit également sa quête consistant à trouver « la tanière du Soleil ».



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