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Largo Callahan – Partie 1

De Michel Robert, aux éditions Fleuve Noir, 2019

C’est une agréable surprise, un western qui part sur un rythme infernal. J’adorais le genre quand j’étais enfant, devant l’écran de la « Dernière séance ». Je retrouve les ingrédients : les tuniques bleues, les indiens, des mexicains patibulaires, des femmes en danger. Pourtant, le récit comporte parfois des passages un peu trop grand spectacle ou caricaturaux, c’est dommage, le livre aurait pu être un plus proche de Clint Eastwood que de John Wayne.

Mais alors, me direz-vous, pourquoi ce western est classé en fantasy. C’est un mystère que je ne peux vous révéler.


Largo Callahan est un hors-la-loi qui sévit avec sa bande non loin de la frontière mexicaine. Ce métis Apache Irlandais a hérité des qualités de ces deux peuples, et liées à une certaine intelligence, elles lui permettent d’élaborer quelques mauvais coups fructueux. Malgré ce, les dollars manquent toujours pour faire son bonheur, mais plus important encore, il doit encore assouvir un besoin de vengeance toujours puissant depuis son enfance.


Pourtant, malgré quelques défauts, je me suis largement laissé emporter par le livre de Michel Robert. Un texte qui mélange très facilement les genres et surtout de façon très rafraichissante. Largo Callahan est un vrai héros de western, tel qu’on les rêve quand on est enfant. Tout le plaisir, sera pour moi, de le retrouver dans le tome 2.


Début du livre « - Putain de terre rouge, putain de soleil ! Et putains de Peaux-Rouges !

La balle émit un miaulement agressif avant de faire éclater un pan de rocher à quelques pas de lui. Epongeant son front empoissé de sueur, le lieutenant Kendall proféra un nouveau juron. La poussière lui piquait les yeux et la gorge.

- Putain de Nouveau-Mexique ! scanda-t-il encore. Putain de soleil ! Et putains d’Apaches ! »


Extrait « Cochise, hélas, le plus grand d’entre tous, était désormais parqué dans la réserve de Sulphur Spring. Quant à Mangas, quelques années plus tôt, en 1863, il était venu établir la paix à Fort McLane, seul, brandissant un drapeau blanc. En récompense, il avait été ignominieusement arrêté, torturé et fusillé. Juh était pour sa part empêtré dans des querelles politiques inter-clans et Geronimo, comme souvent, s’était transformé en courant d’air. »


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