Autre-Monde Genèse

De Maxime Chattam aux éditions Albin Michel, 2016

La quête de l’Alliance des Trois arrive à sa fin, et Genèse le titre du 7ème opus est le signe que l’on trouvera des réponses aux questions qui se bousculent depuis le début de la saga. Maxime Chattam entrouvre seulement quelques portes, des éléments que l’on pouvait déjà imaginer car les fils tissés devenaient de plus en plus évidents. Par contre, quelques mystères restent encore entiers. Malgré le foisonnement des idées, des univers et des personnages, j’ai eu un trop plein d’histoires et de rebondissements, jusqu’à épuisement, j’ai tenu essentiellement pour connaitre la fin.

Désormais, l’Alliance des Trois et leurs compagnons d’aventure sont sur la piste du 3ème Cœur de la Terre, celui qui permettre de vaincre l’empereur, Entropia et Ggl. Ils voyagent sous terre, leurs pas les conduisent vers de multiples dangers mais aussi auprès d’autres enfants auprès desquels certains mystères vont être révélés. Ce n’est que le début d’une folle échappée, avec de bonnes et de mauvaises surprises, des moments d’euphorie mais aussi de sacrifices.

Le 7ème tome marque le dénouement d’une saga haute en couleurs de l’Alliance des Trois, une folle course-poursuite dans laquelle Maxime Chattam a développé, dans chaque tome, des univers qui à eux seuls auraient pu constituer de véritables ouvrages indépendants. Maxime Chattam y fait preuve, s’il y avait vraiment besoin de démonstration, d’une imagination sans limite. Pourtant, ce foisonnement m’a complétement perdu, alors que le pourquoi et le comment du grand bouleversement initial et des principaux personnages reste encore très confus et même incompréhensible dans mon esprit. J’ai malheureusement perdu la saveur des premiers tomes jusqu’à essoufflement.

Début du livre « La traîne du crépuscule glissait à travers les hautes fenêtres et embrasait la longue salle de son voile pourpre, tandis que les ombres dans les recoins s’épaississaient. Au pied de chacune des dix colonnes de pierre, les armures scintillaient dans cette lumière d’automne, et les fanions de tous les Maesters de l’empire se balançaient depuis la charpente. »

Extrait « La brume l’entoura, le monde s’effaça, et le jeune Pan préféra fermer les yeux pour éviter de deviner les créatures qui rôdaient autour de lui. L’électricité statique lui hérissa le duvet sur tout le corps. Il entendit un cliquetis étrange sur sa droite, puis quelque chose le frôla. Une odeur d’humidité et de pourriture lui monta à la tête, très vite remplacée par celle de l’ozone, omniprésente. »