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📙 [Chronique] Il était une fois le cimetière marin de Gruissan

De Marie-France Hurtado & Claire Courdil, auto édition, 2016

Gruissan est un village habité depuis la préhistoire. Il est des lieux comme celui-ci, où l’homme a toujours souhaité vivre par une conjonction d’éléments naturels mais aussi, certainement, mystiques. Riche d’un patrimoine exceptionnel, il en existe un très particulier « Le cimetière marin » un lieu unique au cœur du massif de la Clape, un chemin bordé de cénotaphes, tombes sans corps, de marins disparus en mer. Marie-France et Claire nous propose une balade incroyable à travers les histoires, tragiques forcément, de ces familles liées à la mer pour la vie et parfois dans la mort.


Seul un peuple de marins, fier, original, attaché à ses traditions, a pu concevoir le Cimetière Marin de Gruissan. Ce lieu, unique au monde, a été voulu par une population profondément humaine qui, cénotaphe après cénotaphe, a désiré témoigner de son attachement à ses proches ravis à son affection. Avec naïveté et tendresse, en quelques mots gravés dans la pierre, elle a su dire son déchirement, ses regrets, son amour. Le sentiment d’éternité qui, en toutes saisons, accompagne le visiteur, est si puissant qu’il saisit le cœur et donne le vertige.


Marie-France Hurtado, de l’association Gruissan d’Autrefois, organise régulièrement des visites des sites remarquables de Gruissan. Nul doute que le cimetière marin est à découvrir avec elle, mais à défaut, il est indispensable de le faire avec son livre. Quoi qu’il en soit, j’espère que ce livre vous mènera sur les chemins de ce charmant village au cœur de l’histoire des hommes et plein de surprises.



Début du livre « Étonnant village, mais surtout étonnante communauté d’habitants de Gruissan !

Qui, des innombrables visiteurs, vacanciers, touristes et autres accourant chaque année dès l’été commencé, pour trouver ici le soleil, la beauté du paysage, les plaisirs de la plage et de la navigation de plaisance, l’ambiance joyeuse et détendue des rues et des espaces verts et fleuris, qui, dis-je, peut à première vue saisir la « vérité » de ce lieu ? Station balnéaire : certes. Site magnifique : certes… Et puis, il y a la Clape… »


Extrait « « Mangeurs de boue », « Manja fanga » en occitan, était le nom donné aux Gruissanais franchissant péniblement les plaines marécageuses. Le sol rare et ingrat, le rude travail de la pêche, une extrême pauvreté, ont exigé des hommes et des femmes des forces de courage et d’abnégation. L’isolement, les épreuves, la faim, ont affermi chez les Gruissanais la patience, un farouche esprit de résistance, une ingéniosité à profiter des opportunités susceptibles de les aider à vivre. »

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