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📙 [Chronique] OSS 117 – Gâchis à Karachi

De Jean Bruce, aux éditions Archi Poche, 1958


Roman espionnage


🔥 🔥 🔥


Seconde aventure du célèbre OSS 117 que je lis. Un très court roman, rapidement achevé mais qui reste très plaisant. Jean Bruce met toujours beaucoup d’humour dans son texte et on se plait facilement à mettre le visage de Jean Dujardin sur le personnage d’Hubert Bonisseur de la Bath. Toujours très sûr de lui, séducteur et plein de ressources, le héros ne déçoit pas et se sort des situations les plus critiques. Que demande le peuple !


Les Anglais ont découvert un système pouvant cacher aux radars les engins militaires. Autant dire, qu’en pleine guerre froide, tout le petit monde de l’espionnage s’intéresse à cette nouvelle technologie. Hubert Bonisseur de la Bath doit retrouver sa « tante » Mary MacBean, en possession de microphotographies de ce secret.


Je ne sais pas si je lirai les 80 épisodes d’OSS 117 mais pour le moment, l’aventure reste plaisante. C’est le hasard des brocantes qui me feront découvrir d’autres tomes de ce héros que Michel Hazavanicius a mis sur grand écran.


Début du livre « Hubert Bonisseur de la Bath engagea sa voiture sur la rampe de la station-service et l’arrêta derrière une grosse Cadillac couleur fraise écrasée, dont un employé en combinaison bleue remplissait le réservoir. »


Extrait « Il récupéra sa valise – la jeune femme était partie les mains vides – et prit la direction des opérations. Presque pleurant de désespoir, un chauffeur de taxi accepta de les conduire au Faleti’s pour la modique somme de cinq roupies.

- Vous êtes encore plus margoulin que ces pauvres types, remarqua la jeune femme. Vous rendriez des points même à un Auvergnat. Je parie que vous ne savez pas ce que c’est ?

- Un Auvergnat ? Si. Le jardinier noir de mon grand-père, qui avait passé toute sa prime jeunesse dans sa tribu d’anthropophages, se vantait d’en avoir bouffé un, préparé à la sauce congolaise par le sorcier du village. Il avait trouvé ça un peu dur, très filandreux et sentant le soufre… »

Extrait « Gêné par un long battoir de cricket qu’il essayait de maintenir sous son bras, l’homme descendit de sur la cuvette d’aisance qui lui servait de perchoir et fit face, empoignant le battoir comme une arme…

Hubert se trouvait en état d’infériorité. L’adversaire possédait une arme et un slip, alors que lui n’avait pas même un turban. Rien de plus démoralisant que de se battre le derrière nu… »

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