📙 [Chronique] Promenades dans la Barcelone de L’Ombre du vent
De Sabine Burger / Nelleke Geel, Alexander Schwarz avec la collaboration de Carlos Ruiz Zafon, au éditions Livre de Poche, 2006
Guide / Voyage
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Quand on aime Carlos Ruiz Zafon, Barcelone et que l’on a dévoré l’Ombre du vent on est poussé à faire un pèlerinage dans la capitale catalane avec pour guide ce petit livre. Une idée originale pour parcourir la ville dans les pas des héros de la série du Cimetières des livres oubliés. Un voyage récent à Barcelone accompagné de ce guide fut un véritable plaisir que je vous conseille.
Créé en collaboration avec Carlos Ruiz Zafon, ce petit guide reprend aussi quelques extraits de L’Ombre du vent et des commentaires de l’auteur. Les premières pages nous mènent depuis le Barri Gotic au port, de l’Example au Tibidabo et de la Sagrada Familia à Montjuic. Cette déambulation enrichissante nous apprend, au fur et à mesure des pages à en apprendre plus sur Barcelone.
❓Avez-vous lu les 4 romans du Cimetière des livres oubliés ?
Début du livre « L’Ombre du vent n’existe pas que pour nous, comme nous avons pu le constater en prenant un taxi à Barcelone. Le chauffeur venait d’en terminer la lecture et nous a offert un petit tour pour nous montrer où se trouvaient, selon lui, les maisons que nous recherchions. Plus tard, l’écrivain nous a indiqué des endroits différents, ce qui prouve que chacun a sa propre vision des lieux et des événements du roman. »
Extrait « Església de Santa Anna. Carlos Ruiz Zafon. C’est dans cette église que Bea et Daniel se marient, que Fermin traine le curé par la peau du cou parce qu’il refuse de célébrer le mariage car la mariée est enceinte, pour ensuite faire appel au Père Fernando Ramos qui, de sa vie, n’a jamais célébré de mariage. C’est aussi ici que le fleuriste donne à Fermin un œillet blanc qu’il porte à sa boutonnière jusqu’à ce qu’il devienne poussière. D’ailleurs, moi aussi, je m’y suis marié. Ma femme en avait envie. »
Extrait « La ville était toujours enfermée dans son enceinte et elle était toujours dans la ligne de tir du château de Montjuïc d’un côté et de l’autre du fort, où se situe actuellement le Parc de la Ciutadella. Chaque fois qu’une rébellion menaçait, on bombardait une partie de la ville et on réduisait à néant un quartier. Puis le calme revenait. D’un point de vue militaire, la ville était prise en tenailles. »
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