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📙 [Chronique] Ready Player Two

De Ernest Cline, aux éditions Michel Lafon, 2020

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Enchanté par Ready Player One, je n’ai pas pu résister à la tentation d’acheter la suite dès sa sortie. J’ai retrouvé avec plaisir les héros du premier tome dont l’adaptation cinématographique m’avait aussi embarqué. Malheureusement, Ready Player Two n’a pas entrainé le même engouement. Malgré mon estampillage « Enfants des années 80 », certaines références (parfois plus de 50 pages) m’ont paru obscures, longues et sans intérêts, dans le cours de la narration. Pourtant d’autres chapitres étaient plus fluides, plus accessibles et j’ai retrouvé l’Ernest Cline qui m’avait enthousiasmé. Quoi qu’il en soit j’étais ravi d’être arrivé à la fin sans abandonner.


Wades a remporté, après beaucoup d’épreuves et de combats, le concours de James Halliday. Le voilà, désormais, avec ses amis, richissime et maître du monde virtuel de l’Oasis. Des milliards d’individus s’y connectent tous les jours, cherchant une existence meilleure que celle vécue dans la réalité. Pourtant, Wades va révolutionner l’immersion virtuelle en proposant une nouvelle invention d’Hallyday, jusqu’à présent tenue secrète. Les casques nouvelles générations, connectés directement aux cerveaux permettent d’atteindre des sensations quasi identiques à la réalité. Mais Halliday, fidèle à son esprit ludique, l’a assortie d’une nouvelle quête.


Je pense que le tome 1 se suffisait à lui seul, il avait cette cohérence d’une histoire originale avec juste ce qu’il faut de références aux années 80, jeux, films, musique… pour ne pas alourdir le plaisir de la lecture. Certes, ayant joué aux jeux de rôle, j’ai retrouvé l’ambiance fiévreuse de la quête, du temps qui fuient et du danger qui s’amplifie jusqu’au dénouement, ceux qui ont fait de belles campagnes Donjons et Dragons peuvent comprendre ce ressenti. Dommage !


Début du livre « Après avoir remporté le concours lancé par Halliday, je suis resté déconnecté pendant neuf jours consécutifs. Un nouveau record pour moi. »


Extrait « - Tout comme Marty McFly, je me suis réveillé pile à 10h28, au son de « Back in Time » de Huey Lewis and the News. Gracieuseté de ma radio flip clock d’époque – modèle Panasonic RC-6015, celui que possède Marty dans le film. Je l’avais fait modifier pour qu’elle diffuse ce morceau à l’heure même où il l’entend, juste après être enfin de retour dans le futur. »


Extrait « J’ai regardé le fragment avec émerveillement, partagé entre l’exaltation et la déception. J’avais enfin découvert où était caché le premier fragment. Mais après trois ans d’efforts, je n’y étais pas arrivé tout seul. Il avait fallu qu’on me conduise jusqu’ici, comme un noob qui suit pas à pas chaque étape d’une procédure. J’avais dû acheter la victoire comme un Sixer paumé au lieu de la remporter seul, ou avec l’aide de mes amis… »


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