📙 [Chronique] Second degré
De Fatiha Nakhli, aux auto édition, 2021
Essai / Humour
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Tout d’abord un grand merci à Fatiha Nakhli que j’ai eu le plaisir de rencontrer sur instagram pour l’envoi, depuis le Maroc, de ce recueil de chroniques, de ses pensées mais aussi sur des instants de vie dans son pays. Avec beaucoup d’humour Fatiha mélanges des instantanés sur tous les thèmes à travers des dialogues parfois incongrus : des bébés, des animaux ou des objets. Ces récits pourraient passer pour seulement des clins d’œil mais ils cachent bien évidement quelques réflexions sur notre société.
Chaque nouveau chapitre devient une découverte d’un pays que je ne connais pas, à travers la plume Fatiha Nakhli, enseignante et journaliste. Elle mêle avec délectation les expressions marocaines et le français, une maîtrise qui fait sourire le lecteur. En effet, les jeux de mots, les contresens, même certaines inventions de vocabulaires contribuent à faire passer un excellent moment au lecteur.
❓Etes-vous partant pour un voyage au Maroc ?
Début du livre « Ce qui nous importune, on en rit, on en pleure, on l’accepte, on le rejette, on en fait des sujets de conversations, de blagues, de chansons… Une façon comme une autre… de le combattre. »
Extrait « Mais c’est vrai tiens, pourquoi il y a des mots qui passent mieux en français qu’en arabe ? Oui, c’est plus cool de dire « seins » que « bzazel » … brrr… ça fait effet tremblement de terre. « Je t’aime » passe mieux que « Kanbrrik » (ça matraque dur, une vraie bousculade !)…
L’arabe est ma langue chérie et je l’adore. Mais le français aussi une langue que j’adore. Ce n’est pas moi qui suis allée la chercher au fond de sa Gaule, c’est elle qui est venue jusqu’à moi. »
Extrait « Après plusieurs mois au Maroc, Jacques M, citoyen belge, décide de rentrer chez lui. Fâché… son projet d’investissement étant tombé à l’eau. Tout semblait bien marcher sauf que la procédure administrative avait traîné, traîné… ça avait pourtant bien marché pour son ami Lucien qui est tout fier de son projet à Marrakech ! Bref, chaque fois que Jacques allait demander où en était son dossier, il s’entendait répondre :
Il faut juste le compléter et puis ça ira tout seul, « Makayn mouchkil », pas de problèmes. »
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