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📙 [Chronique] Sorceleur 2 – L’épée de la providence

De Andrzej Sapkowski, aux éditions Bragelonne, 1993

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2ème tome de la saga qui a inspiré le jeu vidéo et la série Netflix The Witcher. Je retrouve avec plaisir Geralt de Riv, ce tueur de monstres. Pourtant ce tome est important pour plusieurs points.


En premier lieu, Geralt s’interroge sur sa propre condition de sorceleur et les missions qui lui sont assignées et surtout qui sont vraiment les monstres ? Ceux qui errent, se terrent, se cachent ou les humains qui les chassent ? La frontière n’est pas forcement évidente car le monde change.


La providence est au cœur de l’ouvrage, Geralt semble fuir devant celle-ci pourtant, elle s’impose régulièrement. C’est la rencontre avec la petite Ciri, « la surprise », qui va bouleverser sa vision du monde. Geralt trouvera-t-il le chemin de sa destinée ?


Andrzej Sapkowski nous offre un très bon roman d’Heroic fantasy, original et addictif. Désormais, les 3 acteurs principaux sont là, Geralt, le sorceleur, Yennefer la magicienne et Ciri, la princesse. Avec ces personnages tourmentés par leurs propres conditions et contradictions face à cet univers particulier. En conclusion, l’auteur fait évoluer le genre de façon très intéressante.


Début du livre « Il n’en sortira plus, je vous le dis, finit par lancer le grêlé en branlant du chef. Ça fait une heure et quart qu’il est entré. C’en est fini de lui.

Les bourgeois, pressés les uns contre les autres au milieu des ruines et des gravats, observaient en silence le trou noir béant de l’entrée du souterrain. Un gros homme vêtu d’une vareuse jaune se dandinait d’un pied sur l’autre en toussant. Il fit glisser de sa tête une toque toute fripée. »


Extrait « - Pourquoi une telle ironie ? J’essaie de t’expliquer les raisons pour lesquelles les magiciens éprouvent de l’antipathie à l’égard des charlatans de village, des enchanteurs, des guérisseurs, des mauvaises fées et des sorceleurs. Nomme ça comme tu l’entendras, de la jalousie si tu veux, mais c’est bien là l’origine de l’animosité. Nous sommes exaspérés lorsque la magie, cet art qu’on nous a présenté comme élitiste, le privilège des meilleurs et le plus sacré des mystères, tombe entre les mains des profanes et des autodidactes. Même lorsque cette magie ne vaut pas un clou. C’est la raison pour laquelle mes confrères ne t’adorent pas. Moi non plus, soit dit en passant, je ne t’aime guère. »


Extrait « La sirène nagea jusqu’aux rochers. Elle se tenait à la verticale dans l’écume des profondeurs de la mer, tirant des deux mains ses cheveux en arrière et présentant dans cette position tous les charmes de sa poitrine. Geralt jeta un œil sur Essi dont le visage s’empourpra légèrement. La jeune fille afficha une expression de regret et de gêne en vérifiant du regard ses propres charmes formant une saillie sous sa robe. »


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