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📙 [Chronique] Sorceleur 4 – Le temps du mépris

De Andrzej Sapkowski, aux éditions Bragelonne, 1995


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Dans ce tome les relations géopolitiques se tendent entre les différents rois mais aussi entre les magiciens. Ballotés par les événements le Sorceleur, Yennefer et Ciri se retrouvent parfois ou sont séparés souvent. Même si de profonds sentiments les unissent, leur destin est-il si commun que ça ? Les alliances, les trahisons, les faux-semblants, les mensonges font que beaucoup, du plus grand des seigneurs au plus humble des paysans, du mercenaire au brigand, chacun joue sa propre partition, au mépris des autres. C’est désormais le temps du mépris.

 

Tout commence par un messager en charge de délivrer des courriers entre les rois, en effet ces derniers ne font plus confiance aux magiciens pour s’informer entre eux. Dans une période très troublée, les magiciens font aussi parti de la danse et constituent une des forces en présence. Pendant son voyage, Aplegatt, le messager, croise  Yennefer et Ciri, sans le savoir. Cirilla, que le monde entier croit morte lui prophétise son trépas, sa première vision. Le Sorceleur, quant à lui, essaie de gagner l’argent dont il a besoin en éradiquant des monstres.

 

Un opus très intéressant car il ouvre de nouvelles perspectives quant aux capacités de Ciri, à la relation entre Geralt et Yennefer. Enfin l’empire de Nilfgaard étend son ombre à l’ensemble des autres royaumes. L’avenir est encore extrêmement sombre et aucune étincelle d’espoir ne semble poindre. Donc, vous l’avez compris, il me tarde le tome 5.

 

❓Le Sorceleur, vous connaissez les romans, la série Netflix ou le jeu vidéo ?



Début du livre « Pour bien gagner sa vie, avait coutume de rabâcher Aplegatt aux jeunes cadets dont il avait la charge, un courrier à cheval doit posséder deux choses : une tête en or et des fesses en acier. »

 



Extrait « L’éclair aveuglant se matérialisa en une sphère transparente à l’intérieur de laquelle une forme commença à apparaître, ses contours se précisant en un temps record. Jaskier la reconnut aussitôt. Il connaissait ces boucles noires en batailles et l’étoile en obsidienne accrochée à un ruban de velours. Ce qu’il ne connaissait pas et qu’il n’avait jamais vu jusque-là, c’était ce visage. Le visage de la Furie et de la Rage, le visage de la déesse de la Vengeance, de l’Anéantissement et de la Mort. »

         



                                           

Extrait « Au début, elle ne perçut qu’un vaste chaos, une ombre vacillante, le crépuscule et soudain la clarté qui affluait, un chœur de voix indistinctes en provenance du précipice. Les voix, soudain, prirent de l’ampleur ; des clameurs s’élevaient alentour. La clarté, dans le crépuscule, se changea en un feu qui semblait lancer ses gerbes d’étincelles depuis les murs, les balustrades et les colonnes soutenant la voûte. »

 

Extrait « Les chandeliers sous le miroir n’étaient pas placés de manière symétrique. La servante avait dû y toucher et les déplacer pendant qu’elle faisait le ménage. La servante. Une femme ordinaire. Dont les yeux se remplissaient d’effroi face à l’avenir proche. Un être ordinaire, perdu dans les temps du Mépris, qui cherchait l’espoir et l’assurance du lendemain chez elle, chez une magicienne…

Un être ordinaire dont elle avait trahi la confiance. »

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