📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] Il était une fois la plage des chalets de Gruissan

De Marie-France Hurtado, aux éditions Auto-édition 2019

Essai

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Habitant désormais Gruissan depuis presque 30 ans, je découvre encore beaucoup de choses sur l’histoire de village grâce à différents ouvrages dont ceux de Marie-France Hurtado. Dernièrement, j’avais lu avec beaucoup de plaisir son livre sur le cimetière marin et la chapelle Notre-Dame des Auzils, désormais ses pages me transportent sur la mythique plage des chalets, unique et immortalisée par le film 37°2 le matin de Jean-Jacques Beineix, issu du livre de Philippe Djian.

Avec ses yeux de Gruissanaise, Marie-France Hurtado nous fait découvrir l’histoire de la plage des Chalets et à travers ce récit, c’est aussi l’histoire de la station balnéaire audoise qui se raconte. Des premières baraques aux très beaux chalets d’aujourd’hui, ces résidences secondaires n’ont pas toujours connu le calme et la sérénité. Les coups de mer, les Allemands, la modernisation ont eu raison de la plus part des constructions. Mais c’est surtout les souvenirs d’enfance, ceux d’adolescence, des premiers flirts et des grandes amitiés qui embellissent ce petit essai.

A lire absolument pour ceux qui aiment cette station au charme bien particulier, à découvrir avec les aquarelles originales de Marie-France Hurtado.

❓Connaissez-vous les Chalets de Gruissan ?

𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « Gruissan-plage a toujours été pour Gruissan un atout touristique indéniable. Cette station balnéaire située sur un terrain, inondable au gré des raz de marées annuels, a été édifiée sur pilotis. Cette architecture particulière lui donne ce caractère unique par rapport aux stations voisines. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Dès l’été 1869, commence la location ou amodiation de terrains de l’Etat. La première baraque en bois sur pilotis est implantée à « Bramo Fam », « crie la faim » en français, au niveau de l’actuelle rangée 7. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Au départ, après la guerre de 39-45, la messe était célébrée sous un grand chalet, rangée 3, numéro 4.

Puis, fut construite une petite chapelle portant à l’origine le nom de Notre-Dame de la Plage. Elle fut édifiée côté étang, sur le terrain Anglès, entre la fin du Terrain Rond et la zone artisanale. C’était un modeste cabanon de bois. »