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📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] Kill the rich !

  • jmgruissan
  • 15 nov.
  • 3 min de lecture

De Anonyme, aux éditions Livre de Poche, 2022


🔥🔥🔥🔥

Tome 10 des aventures du Bourbon Kid et des Dead Hunters. C’est à nouveau le délire total avec à peu près 15 morts par chapitre et parfois de façon les plus abjectes. Mais c’est le principe de cette saga dans laquelle, Dieu, le Diable, des vampires se mélangent dans des facéties romanesques et fantastiques dont l’auteur anonyme à le secret. Même, si le texte est toujours aussi jubilatoire, le filon commence à s’épuiser. En effet, la construction du scénario est particulièrement aboutie, mais il n’en reste pas moins que les ressorts se détendent un peu. Ces gourmandises livresques sont comme de bonnes friandises, on les dégustent sans faim, ou fin !

 

Kill the rich ! commence par la célébration de « héros » de la nation. Sanchez, le barman de Santa Mondega, et Flake, sa séduisante femme, sont conviés à une cérémonie solennelle à la Maison-Blanche. Le président des États-Unis lui-même doit leur remettre une décoration, ultime reconnaissance pour leurs services rendus, dont le fait d’avoir sauvé sa fille. Malheureusement quand arrive leur tour, le président gît assassiné. Ce n’est que le début d’un massacre mondial de puissants ou riches personnages de la planète. L’assassin ayant la possibilité de devenir invisible sévit, quel est son objectif ?

 

Sur fond d’humour noir, de sang répandu et de règlements de comptes Kill the Rich ! s’inscrit dans une critique sociale car dans ce roman comme le dit le titre du livre, ce sont les puissants et les riches qui sont assassinés. En fait, à travers un texte intrinsèquement violent et fantastique, l’auteur souligne que notre monde est foncièrement pourri. Même nos héros, tels le Bourbon Kid et ses amis, les Dead Hunters, sont brutaux et semblent sans morale. Pourtant, malgré cela, ils parviennent à donner un espoir sur l’avenir.

 

❓ Est-ce que le gore vous met en appétit en littérature  ?


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𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « L’oreillette de Rueben Donaldson vibra. Il y avait fort à parier que celle de Martin Rossman avait vibré aussi. Les deux hommes montaient la garde devant la chambre d’hôtel de leur patron, vêtus de costumes gris assortis et de lunettes de soleil noires, un pistolet glissé dans le holster qu’ils portaient sous l’aisselle. »

 

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𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Après avoir diné avec la famille Rodriguez et quelques-uns des sbires d’Antonio, JD se retira pour la nuit. Il n’avait rien à reprocher à la chambre qu’on lui avait attribuée, mais Antonio Rodriguez ne lui inspirait pas confiance, sans parler de ses hommes de main. Et ils étaient nombreux. Sacrément nombreux. Pour ne rien arranger, il avait fallu que Rex s’entiche de la femme du patron. Il avait passé tout le diner à se pâmer devant Selene sous les yeux de son mari. Pier encore : si mystérieux que cela puisse paraître, Selene aussi semblait apprécier Rex. Les goûts et les couleurs, comme on dit… »

 

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Les hommes de mains étaient visiblement en colère et prêts à en découdre. Tous les trois ou quatre pas, l’un d’entre eux s’arrêtait pour faire feu. Ce n’était pas franchement des tireurs d’élite, mais ils étaient dix, et ils ne plaisantaient pas. Ils semblaient en outre ignorer la règle d’or selon laquelle tous les hommes de main sont censés mourir dans une fusillade. »

 

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Rester dans les parages alors que le Bourbon Kid était en chasse n’était pas envisageable, même avec un manteau d’invisibilité. La rumeur disait que le Kid et ses potes avaient tué le diable, Méduse, Frankenstein, le pape, les acteurs de la série La planète des singes et d’innombrables autres entités surnaturelles, et il était hors de question que son nom s’ajoute à la liste de ses victimes. »



 






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