📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] Le Paris des merveilles T3 – Le royaume immobile

De Pierre Pevel aux éditions Bragelonne, 2018

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3ème tome du Paris des Merveilles de Pierre Pevel. Depuis le premier opus, on sait qu’il existe un monde parallèle, peuplé d’êtres féériques, fées, dragons, ogres, gnomes,… L’Outremonde entretient d’ailleurs des relations diplomatiques avec les Etats de ce début de XXème siècle et particulièrement entre Paris et Ambremer, la capitale. C’est donc avec plaisir que je retrouve le mage Griffont et la fée Isabel qui vivent dans un Paris dont les vapeurs magiques d’Outremonde enchantent les grands boulevards. Pierre Pevel sait particulièrement captiver le lecteur en mêlant l’action, les enquêtes et la magie, un excellent divertissement.

Le Parlement des Fées dans l’Outremonde a décidé d’intégrer des membres humains dans cette assemblées. Les élections se préparent donc du côté de notre monde et des représentants des mages pressentis. Pourtant, une sombre affaire de meurtre d’un magicien ébranle les Cercles. C’est un ami de Griffont qui est soupçonné avec, apparemment, des preuves irréfutables. Mais Griffont et Isabel, malgré les ennuis et les dangers qui ne manqueront pas d’arriver, ont décidé de l’aider.

Je reste légèrement déçu par seulement 3 tomes de ces récits riches en émotions, en actions et en symbolisme, mais n’est-ce pas la volonté de Pierre Pevel. Car l’auteur termine sa trilogie avec une fin ouverte qui laisse certaines questions sans réponses. Il nous laisse aussi imaginer la suite des aventures des personnages et de l’Outremonde, à l’aube d’une guerre mondiale qui sera extrêmement meurtrière. Les portes ouvertes laissant entrevoir tellement de possibilités d’aventures que j’espère que Pierre Pevel ne me laissera pas sur la ma faim.

❓Que me conseillez-vous comme autres romans de Pierre Pevel ?

𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « L’elfe noir fuyait dans les rues désertes, non loin du parc Monceau. Il était plus de minuit. Les ténèbres étaient profondes à Paris en cette nuit et les réverbères peinaient à les combattre. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Derrière elle, de larges fenêtres ouvraient sur une nuit infinie hantée d’aurores boréales, de mirages lointains, de paysages imaginaires. Cette nuit étoilée de songes était plus qu’une nuit.

Elle était un monde : l’Onirie. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Les bibliothèques sont des rêves.

Rêves de ceux qui les ont voulues et bâties. Rêves de ceux qui les fréquentent et les aiment. Rêves enchâssés en des milliers et des milliers de pages préservées. Rêves puisés à la source des désirs et des sciences , des imaginations fertiles, des ambitions, des lectures patientes, des nuits passées dans le secret des livres. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Avez-vous remarqué à quel point réfléchir, c’est d’abord se souvenir ? C’est sans doute pour cela que ceux qui ne se souviennent pas pensent mal. Sont imbéciles. Et ce qui vaut pour les êtres vaut malheureusement pour les sociétés et les époques… »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « - Les déroutes empruntent rarement les chemins de la dignité, cita Griffont.

-          Qui a dit ça ?

-          Aucune idée. Mais je sûr que ça sonnerait mieux en latin.

-          Tout sonne mieux en latin. A croire qu’ils ne s’exprimaient qu’avec des proverbes et des devises, sous Cicéron.

-          Je pense que c’est la toge qui fait ça. Quand on a les mollets à l’air, on a tout intérêt à sonner dans le sentencieux si on veut être pris au sérieux. »