📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] Le sacrifié de Kermeur

De Michel Chabanolles, aux éditions Palémon, 2024

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Je suis allé une seule fois en Bretagne, et j’ai vite été conquis par cette terre de caractère, de tradition et d’histoire. Pour le coup, l’auteur rajoute du mysticisme à cette enquête policière qui nous emmènera jusque dans les Black Hills américaines. Je prends la saga au 3ème opus, ce qui n’est pas gênant pour s’approprier pleinement les personnages car Michel Chabanolles grâce à une écriture simple et efficace embarque très vite le lecteur que je suis. Sur cette terre de mystères que l’auteur semble chérir plus que tout, il est de bon aloi pour la police de se faire aider par des personnages ayant connaissance des énergies qui parcourent les sites mégalithiques. Un grand merci aux éditions Palémon, pour ce roman gagné grâce au tirage au sort lors du calendrier de l’avant. Vous reprendrez bien un peu de galette au sarrasin, je veux dire un roman de Michel Chabanolles, bien sûr.

Dans ce petit coin de Bretagne, un très apprécié promoteur immobilier, Erwan Pantec, s’engage dans un beau projet d’aménagement. Tous les voyants sont au vert, pourtant son cadavre est retrouvé sur le site mégalithique de Kermeur. Pauline de Saint Martial est nommée enquêtrice sur cette affaire et le procureur lui alloue les services de Jean de Vendertz, un civil spécialiste des sites préhistoriques et de leurs liens aux forces telluriques. Il est, par ailleurs, le compagnon de Pauline, et ils mèneront cette recherche en binôme professionnel et plus si affinités, et au-delà du conventionnel.

Michel Chabanolles nous emmène, avec cette enquête, au fond classique, sur des chemins de traverse qui mettent en avant un territoire emplis de traditions et de secrets. J’apprécie beaucoup cette littérature de « terroir », sans aucune connotation dévalorisante, qui comme la série TV « Meurtre à …. » sur France 3 nous entraine à découvrir d’une certaine façon la France.

❓Appréciez-vous, comme moi, les romans dits de « terroir » ?

𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « De son bureau, au troisième étage de l’immeuble du quai des Indes, Erwan Pantec pose son regard bleu sur le port de plaisance de Lorient. De nombreux voiliers sont amarrés le long des quais et sur des pontons flottants. La vue est magnifique. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « - Alors, quelles sont tes impressions ?

-          Au départ, je me sis sentie dans une forêt, puis, en passant devant chaque menhir, j’imaginais les peuples qui ont dressé ces pierres en suivant une direction précise. En quoi croyaient-ils ? J’ai compris alors qu’en enterrant leurs morts, ils élevaient une pierre comme symbole d’éternité de l’âme. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Lorsqu’une personne raconte une histoire imaginaire, elle pense rarement à définir les odeurs, car elle ne les ressent pas dans sa narration. »