📙 [𝓒𝓱𝓻𝓸𝓷𝓲𝓺𝓾𝒆] Pandemia
- jmgruissan
- il y a 8 heures
- 2 min de lecture
De Franck Thilliez, aux éditions Pocket, 2015
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Cinq années avant la pandémie de covid, Franck Thilliez a décrit avec beaucoup de réalisme le développement d’une maladie planétaire. Un roman plein de saveurs effroyables sur les risques d’empoisonnement bactériologique à grande échelle. L’auteur excelle dans le thriller avec ses personnages récurrents, Franck Sharko et Lucie Hennebelle. Pourtant, même si les héros occupent une place prépondérante, c’est le roman d’une enquête menée par une équipe de flics où chacun apporte sa pierre à l’arrestation des meurtriers. Dans ce livre, les policiers du 36 quai des Orfèvres sont confrontés au mal absolu, parviendront-ils à endiguer le flux des horreurs et la multiplication des anges déchus ?
Des biologistes de l’Institut Pasteur sont appelés en urgence dans une réserve ornithologique de la Baie de Somme, trois cadavres de cygnes ont été retrouvés. Les prélèvements vont rapidement démontrer que les oiseaux sont morts d’un grippe aviaire non encore répertoriée. Dans le même temps, Sharko est emmené à enquêter sur l’assassinat d’un homme et son chien dans la forêt de Meudon. Peu à peu, les affaires semblent converger vers un déclenchement volontaire et meurtrier d’une épidémie de grippe, qui passe rapidement de l’oiseau à l’homme. Les symptômes d’une pandémie terrible mettra le 36 quai des Orfèvres à genou.
Pour conclure, Franck Thilliez nous offre un nouvel opus des enquêtes de Sharko et Hennebelle, haletant et qui fait froid dans le dos. Avec Pandemia, ce thriller scientifique semble assez bien documenté Franck Thillez a bien anticipé les conséquences d’une catastrophe sanitaire qui interviendra dans la réalité quelques années plus tard.
Pourtant, j’ai toujours des difficultés à envisager des complots d’une telle ampleur issus d’une volonté criminelle. Mais je suis, sûrement très naïf.
❓ Quel est votre Thilliez préféré ?

𝓓𝒆́𝓫𝓾𝓽 𝓭𝓾 𝓵𝓲𝓿𝓻𝒆 « Le premier son qu’entendit Gabriel fut le cliquetis de la chaîne menottée à sa cheville. »

𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Tout cela dépassait Sharko. Le monde de l’Internet de l’électronique, n’avait rien à voir avec ce qu’il avait appris sur le terrain. Ses assassins à lui avaient des, des jambes, un visage, ils couraient quand on les poursuivait, ils avaient mal quand on leur mettait une bonne baffe pour les faire parler. »
𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Sharko était devenu rouge. Une grosse veine saillait sur son front. Quand il était dans cet état-là, lui, ses supérieurs et tous ceux qui avaient croisé sa route le savaient : il ne contrôlait plus grand-chose. Devant le silence de Dambre et son air de sale petit merdeux, il remit le couvert deux, trois fois. Toujours plus longtemps.
L’homme menotté, anéanti, roula sur le côté comme un poisson gisant sur la berge. Il cracha encore et encore, avant de céder. Personne ne pouvait résister à la peur d’être noyé. La pire des tortures.
Après avoir un peu récupéré, Dambre se mit à parler. »
𝓔𝔁𝓽𝓻𝓪𝓲𝓽 « Amandine avait l’impression d’être un petit bathyscaphe qui s’enfonçait dans les abysses de l’océan. A chaque pas, l’obscurité se refermait derrière elle, comme pour l’emprisonner, l’empêcher de faire demi-tour et l’attirer toujours un peu plus profondément. Elle ne savait où ni quoi chercher précisément, mais lorsqu’elle se trouva dans une pièce circulaire et qu’elle vit un escalier torsadé plonger sous ses pieds, elle sut qu’elle était sur la bonne voie. »
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